F.A.Q. Montages ostéologiques

Au sujet des montages ostéologiques, les mêmes questions reviennent souvent dans vos commentaires et dans vos mails, donc je vais tacher d’y donner des éléments de réponses assez généraux. Je n’ai pas la prétention de tout savoir sur le sujet mais j’ai seulement la volonté d’apporter des éléments de réponses aux questions récurrentes avec ce que j’ai pu apprendre là-dessus durant ces dernières années. Cette sorte de F.A.Q. sera mise à jour dans le futur en fonction d’autres question qu’on pourra me poser et de l’évolution de mes connaissances.

– Où trouve-t-on des ossements ou des restes animaux ?

Partout. Dans les bois, en ville, sur la route (malheureusement beaucoup d’animaux se font renverser), sur la plage, il suffit d’observer un peu autour de soi. On peut aussi en trouver chez des antiquaires, dans des marchés aux puces, ou tout simplement chez le poissonnier ou le boucher. Il existe d’autres façons de s’en procurer, mais plus par contacts (pertes de zoo, pertes d’animaux de compagnie, etc.) On peut également en trouver sur internet, mais je ne donnerai pas spécialement de liens car je ne fais pas ce post dans l’optique d’encourager ce type d’achats. Des copies en résine sont également faciles à trouver et c’est plus eco-friendly (notamment pour les espèces en danger/protégées).

– Quelles sont les réglementations à ce sujet ?

Il existe des lois pour réglementer la possession et la commercialisation des espèces et les protéger. Elles s’appliquent à l’animal vivant ou mort, entier ou non, ainsi que les produits ou objets qui en sont dérivés. Voici les principales :

  • La protection française est une réglementation nationale qui interdit tout commerce ou détention des espèces concernées. Ce site permet de voir quelles espèces sont concernées.
  • La protection européenne est une réglementation sur le commerce international à l’échelle de l’Europe et les espèces sont classées dans des annexes A (espèces menacées d’extinction), B (espèces non menacées mais qui pourraient l’être par le commerce), C (espèces protégées par un pays souhaitant la collaboration des autres pour surveiller les exportations illégales) et D (espèces non inscrites à la CITES mais dont l’Union Européenne surveille les exportations). Le commerce international des espèces de l’annexe A est interdit et celui des autres annexes nécessite des permis. Ce site permet de voir quelles espèces sont concernées.
  • La Convention de Washington (CITES) réglemente le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacées d’extinction, classées dans les annexes I (espèces menacées d’extinction), II (espèces non menacées mais qui pourraient l’être par le commerce) et III (espèces protégées par un pays souhaitant la collaboration des autres pour surveiller les exportations illégales). Le commerce international des espèces de l’annexe I est interdit sauf conditions exceptionnelles et celui des autres annexes nécessite des permis. La liste des espèces CITES est consultable ici ou ici.
  • Liste rouge de l’IUNC (Union Internationale Pour La Conservation De La Nature) : Cela n’a pas de valeur juridique mais dans sa liste rouge, cette organisation répertorie les espèces menacées selon différents degrés (Non évalué, Données insuffisantes, Préoccupation mineure, Quasi-menacé, Vulnérable, En danger, En danger critique d’extinction, Espèce ne survivant qu’en captivité et Espèce disparue). Chacune des espèces fait l’objet d’une évaluation et d’un suivi lorsque les données sont en quantité suffisante. Je trouve cela intéressant d’y jeter tout de même un coup d’œil. La liste rouge est consultable ici.

– Comment nettoyer des os ?

On peut retrouver des restes dans n’importe quel état : du cadavre frais aux restes parfaitement nettoyés et blanchis par le soleil. Selon l’espèce, sa taille et l’état de la dépouille, il existe différentes méthodes de nettoyage : la macération, l’utilisation d’insectes en vivarium ou en extérieur, faire bouillir, l’enfouissement sous terre, l’enfouissement dans la cendre, etc. Chaque méthode a des avantages et des inconvénients et peut mieux convenir à certains types de spécimens seulement. Il n’y a pas de solution miracle, chacun peut faire sa propre cuisine. Je vais pas détaille chaque méthode car il y a des sites ou des livres qui en parlent déjà très bien. J’ai mis des liens avec des tutoriels en bas de post. J’essaie aujourd’hui d’appliquer cela (en adaptant ça au cas par cas) :

  • Si les restes comportent des tissus hydratés (cas des carcasses complètes et fraîches ou presque) : Dans ce cas je dissèque et j’enlève un maximum de tissus mou. Je mets ensuite le reste de la carcasse à macérer. La macération permet d’enlever les tissus mous par action bactérienne : on plonge les os dans de l’eau chaude ou eau froide (beaucoup plus long). C’est donc plus rapide si on enlève un maximum de chair avant. L’odeur est très désagréable (je les mets dans des pots fermés mais ce n’est pas super sympa quand il faut les ouvrir) et cette technique ne permet pas de conserver les ligaments donc tous les os se séparent (méthode déconseillée pour certains spécimens trop fragiles ou trop petits). La seconde solution (je le fais régulièrement pour les oiseaux par exemple) est de laisser les chairs de l’animal se faire consommer par les larves de mouches.
  • Si les restes comportent des tissus déshydratés (cas des momies) : Dans ce cas j’utilise encore une fois la macération, car l’eau va réhydrater les tissus, ce qui les rendra consommables par les bactéries qui se trouvent dans l’eau. La seconde technique que j’utilise est d’utiliser des larves de dermestes, qui consomment les tissus secs très rapidement.
  • Si les restes ne comportent plus de tissu : En principe dans ce cas de figure, ils sont tout de même un peu sale, donc je les lave dans de l’eau tiède à l’aide d’une brosse à dent.
  • Dégraissage : Même si les os sont propres à l’extérieur, il reste en général un peu de graisse dans l’os. Il faut faire sortir la graisse de la structure osseuse (chaque espèce est plus ou moins grasse) et pour cela on met les os dans un bocal en verre contenant de l’acétone. Ce n’est pas une étape obligatoire, mais avec le temps, la graisse peut ressortir de l’os et servir de niche pour de la moisissure.
  • Blanchissement : C’est la dernière étape, pour désinfecter et rendre les os bien blancs. On plonge les os dans de l’eau oxygénée pour quelques heures à quelques jours (cela dépend de la taille des os), mais certains préfère laisser les os au soleil (cette méthode est beaucoup plus longue : j’ai mis deux mois à blanchir un crâne de jeune sanglier cet été au soleil et le résultat n’est pas parfait).
  • A ne pas faire : Il y a tout de même trois choses que je déconseille fortement pour le nettoyage de matériel osseux. En premier lieu, faire bouillir : à trop forte chaleur et trop longtemps, cette méthode fait éclater les os plus fragile et surtout, fixe la graisse dans la structure, ce qui est mauvais pour sa bonne conservation. Deuxièmement, la javel, ça détruit totalement la surface de l’os, qui part ensuite en paillette d’os. Et troisièmement, l’utilisation de liquide vaisselle coloré : j’ai des amis qui se sont déjà retrouvés avec des os roses ou jaunes. Comme disent les américains Never boil, never bleach.

En bas de ce post, j’ai mis des photos des spécimens que j’ai nettoyé, avec les liens pointant vers les articles. Dans ces articles, justement, je détaille le processus que j’ai utilisé pour chaque spécimen, et cela vous aidera peut-être à y voir plus clair.

– Comment réaliser un montage ?

Là encore, des sites et des livres en parlent beaucoup mieux que moi. Pour commencer je conseillerais juste de mettre tous les os dans l’ordre, de s’aider de manuels d’anatomie et de zoologie, et faire le bilan pour voir ce qu’il peut manquer. Il existe différents types de montages :

  • Le montage ligamentaire : les ligaments sont laissés en place et tiennent en partie la structure.
  • Le montage non ligamentaire : tout les os sont collés un à un (pour les petits spécimens). Cela peut être couplé avec un ajout de structures métallique pour mieux tenir l’ensemble sur de plus gros spécimens. Les extrémités des os sont percées pour être relier entre elles avec du fil de fer. Mais là encore, chacun à ses recettes et elles dépendent de la taille de l’animal.
  • Les éclatés : méthode assez spectaculaire souvent utilisée sur des crânes ou des animaux avec un exosquelette : on isole chaque petit os qu’on monte sur une structure métallique, ce qui permet à la fois d’avoir une vision générale du crâne ou du squelette mais de pouvoir également se concentrer sur un os.

Des supports en bois, boîtes en plexiglas ou dômes peuvent s’acheter (ou se fabriquer quand on sait bricoler un petit peu) pour permettre de bien mettre en valeur un montage ostéologique.

– Comment conserver un spécimen ?

Lorsqu’on trouve un spécimen mort récemment et sans signe de dégradation, cela peut être intéressant de le conserver. Pour cela il faut le mettre en bocal (verre de préférence) avec :

  • Du formol : c’est ce qui conserve le mieux les couleurs mais je ne le recommande pas du tout car c’est un produit cancérigène et à manipuler dans des conditions de laboratoire. C’est de plus assez difficile de s’en procurer aujourd’hui.
  • De l’alcool à 90° ou 70° : à long terme cela ne conserve pas très bien les couleurs mais c’est ce que j’utilise. L’alcool a aussi tendance à s’évaporer au fil du temps, donc il faut parfois en rajouter ou le remplacer. Pour les gros spécimens, il est préférable de les fixer préalablement dans une solution de formol avant de les placer dans l’alcool, pour une meilleure conservation, et également de faire pénétrer de l’alcool ou du formol à l’intérieur du corps à l’aide d’aiguilles.

Certains font leurs propres mélanges. Et vous pouvez aussi les faire naturaliser ou apprendre à le faire. D’autres encore arriver à faire momifier leurs spécimens.

– Livres, sites & tutoriels utiles

Voici une sélection de livres qui peuvent être utiles pour l’ostéologie, l’identification, les montages ostéologiques ou la systématique, ou sur la biologie ou l’histoire naturelle en général :

  • Evolution, de Jean-Baptiste de Panafieu : ce magnifique livre contient des textes vulgarisés sur l’évolution, et surtout de magnifiques clichés de squelettes en noir et blanc pour les illustrer.
  • Histoire naturelle, sous la direction de Becky Alexander, Ann Baggaley et Kim Dennis-Bryan : ce livre est tout simplement sublime.
  • Classification phylogénétique du vivant et Classification phylogénétique du vivant vol.2 , de Guillaume Lecointre et Hervé Le Guyader : bible des biologistes, c’est surtout un livre de systématique, qui permet de voir où se situent des espèces dans le règle du monde vivant.
  • Animal Skulls: A Guide to North American Species, de Mark Elbroch : livre contenant des planches, descriptions et grilles biométrique des crânes de la plupart des espèces de mammifères, oiseaux et reptiles d’Amérique du Nord. Certaines espèces étant assez similaires en Europe, ça aide à identifier des crânes.
  • The Bone Building Books , de Lee Post : c’est une série de manuels qui expliquent comment nettoyer (il expose à peu prêt toutes les méthodes), préparer et articuler un squelette étape par étape. Chaque manuel est dédié à un groupe d’animaux différent et est illustré par des dessins en noir et blanc de l’auteur. Ce sont les ouvrages les plus complets que je connaisse pour s’aider dans la réalisation de montages ostéologiques.
  • Comparative Osteology: A Laboratory and Field Guide of Common North American Animals, de Bradley Adams et Pam J. Crabtree : ce livre regroupe des planches anatomiques et descriptions de chaque os des principales espèces de mammifères d’Amérique du Nord. Certaines espèces étant assez similaires en Europe, ça peut être utile pour des montages ostéologiques. Ce livre est également assez orienté archéolozoologie.
  • Anatomie comparée des mammifères domestiques : Tome 1, Ostéologie, de Robert Barone : cette bible des vétérinaires regroupe des planches anatomiques et descriptions de chaque os des principales espèces de mammifères domestiques qu’on trouve en France (âne, cheval, boeuf, mouton, chèvre, porc, chien, chat et lapin). Ce livre est bien utile pour les montages ostéologiques, avoir une vue d’ensemble du squelette ou identifier des os.
  • Guide critique de l’évolution, sous la direction de Guillaume Lecointre : mon livre français préféré sur l’évolution, complet et bien illustré.
  • Skulls: An Exploration of Alan Dudley’s Curious Collection, de Simon Winchester : livre sur la collection de crânes de l’anglais Simon Winchester. Il permet d’avoir des photos de référence de beaucoup d’espèces.
  • Les oiseaux d’Europe, d’Afrique du nord et du Moyen-Orient : Le grand guide ornitho, édition Delachaud et Niestlé : le livre français le plus complet sur l’ornithologie, avec illustrations et descriptions de plus de 900 espèces.
  • Le guide herpéto : 228 amphibiens et reptiles d’Europe, édition Delachaud et Niestlé : un livre  très utile pour identifier les espèces d’amphibiens et de reptiles d’Europe.
  • Mammifères d’Europe, d’Afrique du Mord et du Moyen-Orient, édition Delachaud et Niestlé : un livre  très utile pour identifier les espèces de mammifères d’Europe.
  • Taxidermie, de Alexis Turner : un livre sur la taxidermie à travers les âges, les différents courants et le pourquoi de ces objets.
  • Cabinets de Curiosités : La passion de la collection, de Christine Davenne et Christine Fleurent : histoire des cabinets de curiosités à travers les âges et photos de cabinets modernes.
  • Cabinets de curiosités, de Patrick Mouriès : histoire des cabinets de curiosités à travers les âge, avec beaucoup d’illustrations de cabinets anciens.

Une sélection de quelques sites :

Et quelques tutoriels :

– Pour finir

Faire attention à la législation concernant l’espèce est très important. Pour ce qui est des achats, je pense qu’il est aussi préférable d’essayer d’acheter des montages ostéologiques ou des crânes anciens plutôt que du matériel hyper récents sur des sites internet qui ont l’air éthiquement louches. Et surtout, surtout, aucun animal ne doit être tué ou maltraité pour cela.

Personnellement, depuis la fac je suis entourée par l’anatomie de par les études que j’ai choisi et ce n’est pas pour me déplaire. C’est ma passion pour cette discipline, tout comme mon très fort intérêt pour l’évolution, l’histoire naturelle, la zoologie et l’écologie qui m’ont poussé à m’intéresser plus particulièrement à l’ostéologie. Je suis émerveillée par la beauté de ces structures anatomiques complexes, par la façon dont la morphologie nous apprend les adaptations d’une espèce à son environnement, et le vécu d’un individu. Je vois dans les montages ostéologiques et la conservation de spécimens, un moyen de les préserver, un formidable moyen d’études, mais aussi une forme de recyclage extrême et d’hommage à la nature et à la biodiversité.

J’en profite aussi pour remercier JC et Vaukalaka, qui m’ont beaucoup appris sur les montages. Vous pouvez retrouver des photos des rares montages que j’ai pu finir sur cette partie du blog ou ma galerie. Si vous avez d’autres questions sur tout ça, n’hésitez pas à laisser un commentaire ici ou à m’envoyer un mail via le formulaire de contact en haut à droite dans le menu.

– Quelques spécimens que j’ai nettoyés et/ou montés :


Chien domestique #2 / Canis familiaris


Fœtus de chèvre domestique / Capra hircus


Blaireau / Meles meles


Fouine #3 / Martes foina


Renard #4 / Vulpes vulpes


Vache domestique / Bos taurus


Fouine #2 / Martes foina


Chèvre domestique, variété naine / Capra hircus


Sanglier / Sus scrofa


Chien domestique / Canis familiaris


Lapin commun / Oryctolagus cuniculus


Huitrier pie / Haematopus ostralegus


Pie bavarde / Pica pica


Chat domestique / Felis catus # 2


Ragondin / Myocastor coypus


Fouine / Martes foina


Pigeon biset / Columba livia # 2


Chèvre / Capra hircus


Merle noir / Turdus merula # 3


Renard roux / Vulpes vulpes # 2


Sérotine commune / Eptesicus serotinus


Pigeon ramier / Columba palombus


Chevreuil / Capreolus capreolus


Renard roux / Vulpes vulpes # 1


Merle noir / Turdus merula # 2


Sparidae


Pigeon biset / Columba livia # 1 + passereau non identifié


Faisan de Colchide / Phasianus colchicus


Chat domestique / Felis catus # 1


Hypsignathe / Hypsignathus monstrosus


Sanglier / Sus scrofa


Merle noir / Turdus merula # 1

– Parfois je restaure aussi des taxidermies anciennes :


Blaireau / Meles meles


Pie commune / Pica pica


Corneille / Corvus corone

59 réponses sur “F.A.Q. Montages ostéologiques”

  1. Très bonne idée d’article, personnellement, ça ne me viendrai pas à l’idée de vouloir faire un tel montage , mais le fait de pouvoir en apprendre plus est vraiment intéressant, merci pour l’article 🙂

  2. Génial! J’ai toujours eu une fascination pour les ossements sans jamais l’expliquer, une sortie à la galerie de l’évolution me fera toujours un plaisir extrême 😀 C’est peut-être seulement le rapport à la nature et la mort.. une fascination humaine très courante tu me diras. Mais je cherche encore 🙂
    En tout cas, pour une personne comme moi, qui tente petit à petit de créer son cabinet de curiosité, ton article est précieux MERCI !

  3. Parazitte > Je suis contente que ça te plaise. J’avais fait un article sur les cabinets de curiosités lafillerenne.free.fr/blog… et dans la rubrique "biologie & ostéo" je continue à balancer des articles sur mes montages et ce que je découvre. Et pour le reste j’attends aussi de voir un peu les mails, les questions et les requêtes de mes lecteurs.

  4. Bonjour !

    Merci mille fois pour cet article qui est une très bonne base pour commencer les montages. Mon anglais n’est malheureusement pas assez bon pour aller fouiner du côté des sources anglophones… Je peux me permettre de te poser quelques questions ?

    J’ai toujours été fascinée par les animaux, vivants ou morts, et après de nombreuses visites de musées et…de ton blog je dois bien le dire, je me suis dis que faire mes propres montages, pouvoir conserver des animaux trouvés au hasard mais qui pourraient avoir une seconde longue vie à la maison, ce serait merveilleux. Bref, je n’ai que des connaissances de base en bio et mes petits yeux et mes petits doigts pour trouver des informations au fil des pages des livres et d’autres virtuelles.

    Je ne pensais pas avoir une opportunité si vite, mais lundi matin elle était là, au pied d’un immeuble près de la Part-Dieu, cette petite grive (musicienne ou draine ? Je n’arrive pas à savoir) en très bon état, je l’ai ramené à la maison, et maintenant… Je ne sais pas comment procéder. J’ai bien lu les différentes méthodes pour nettoyer les os, mais je n’arrive pas à me décider. Est-ce que j’arriverai à remonter la plupart des os du squelette si je me retrouve avec un puzzle ? Est-ce que je risque d’en perdre beaucoup vu la taille de l’individu ?

    Je ne suis pas pressée, je sais que mon montage ne sera pas parfait DU TOUT, mais je voudrais faire au mieux, vraiment. J’ai la patience et le temps nécessaire pour faire du mieux possible, même si je n’ai pas de jardin (mmmh l’odeur de la chaire en décomposition sur le balcon de l’appart ! J’ai hâte), je sais aussi qu’il n’y a pas de recette miracle et que je vais faire des erreurs.

    Je suis un peu perdue.
    Est-ce que tu as un avis, penses-tu pouvoir répondre à mes questions ? Est-ce qu’il y a des gens qui s’y connaissent bien à Lyon ?

    Merci d’avance, passe une belle journée.
    Béa

  5. Merci pour cet article ! Je débute mon petit cabinet de curiosités et l’ostéologie, je nettoie actuellement mon premier crâne (un lapin de garenne) et je me rends compte que je m’y suis pris comme un pied, ahah. En tout cas cet article me sera très utile pour la suite, encore merci. ^^

  6. Superbe article, concis et pour le moins alléchant !

    J’ai juste une question : Comment fais-tu pour contrôler l’avancement du dégraissage des ossements ? Comme tu précises “bocal en verre”, peut-être est-ce grâce à la couleur ?
    Parce que j’aurais bien laissé Colette (ma ragondine…) dans l’acétone toute la nuit, mais j’ai peur qu’une trop longue exposition n’abîme les os…
    Voilà voilà, d’avance merci !

  7. Garru > Merci beaucoup :).
    Pour le dégraissage, en fait, tu as tout compris, c’est en fonction de la façon dont l’eau se charge en graisse. Une fois, que c’est trouble, il faut changer l’eau et recommencer, jusqu’à ce que l’eau reste clair pendant une ou deux semaines. A ce moment, là, c’est que le processus est terminé.
    Sur un mammifère (particulièrement un ragondin, espèce la plus graisseuse que je n’ai jamais eu à nettoyer) ça dure donc plusieurs semaines, donc ne t’inquiète pas pour ta ragondine ;).
    N’hésite pas si tu as besoin d’aide !

  8. Voulant reproduire la “macération en eau froide” vue sur un post à propos d’un renard, la petite a déjà passé trois mois en milieu aquatique. Pour un résultat assez probant d’ailleurs, notamment au niveau des têtes de fémur qui étaient incroyablement encroûtées.

    En fait, j’avais cru lire deux temps différents dans la préparation ; d’abord dans l’eau, puis dans l’acétone. Mais, in fine, ne s’agit-il pas d’une variante pour accomplir la même chose ?

    PS: Merci beaucoup pour ta réponse ultra-rapide !

  9. Garru > Dans un post de ce blog ou ailleurs (si oui je veux bien le lien) ?
    Oui cela représente deux étapes différentes pour deux résultats différents : la macération est pour la digestion des matières molles autour des os par des bactéries, et l’acétone pour enlever la graisse qui se trouve dans l’os. Mais souvent je ne dégraisse pas (par manque de temps et aussi parce que je n’aime pas utiliser des produits corrosifs – pour bien faire il faudrait se débarrasser de l’acétone en laboratoire dans des bacs faits pour – et que je nettoie des squelettes peu gras en principe).

  10. C’était bien un post de chez toi : le mâle à la mandibule ruinée.

    D’accord, je comprends mieux !
    J’imagine effectivement que les conditions physiques imposées par le mode de vie de l’animal ont une grande influence sur le taux de gras des os. Un chat a l’air tout sec, tandis qu’un ragondin…

    En tout cas merci encore, je vais maintenant, tel le Gypaète, sucer toute parcelle de gras restante !

  11. Garru > Ok ! Oui déjà c’est assez variable par espèce (au secours les espèces aquatiques ou semi-aquatiques) mais aussi de l’état dans lequel tu trouves les spécimens. Un frai sera plein de graisse (dans le corps et dans les os) et un squelette resté des mois dehors sera plutôt clean de ce côté (encore, les conditions météorologiques influent aussi, mais c’est un autre sujet).

  12. Bonjour,

    j’ai trouvé un oiseau qui semble être un épervier. j’ai voulu tenté l’expérience car amoureuse des oiseaux !
    il n’a plus que les plumes sur le corps, je vais donc faire étape par étape comme vous le décrivez et vais me documenter, cependant, pensez vous qu’il soit possible de garder la structure ligamenteuse afun d’éviter la colle ou structure métallique ?

    Dans l’absolu j’aurais souhaité pouvoir le suspendre pour simuler un vol est-ce possible ?

    Merci

  13. Emilie > En enlevant délicatement les plumes et en mettant la carcasse dans un bain d’eau oxygénée quelques heures, ça devrait suffisamment le nettoyer, tout en gardant la structure intacte. En tout cas c’est comme cela que je procèderais. Il y aura peut être quand même un peu de recollage à faire, surtout s’il faut que certains membres changent de position pour simuler le vol.
    Sinon à noter que les éperviers sont protégés par la loi française.
    Bon courage !

  14. Pour conserver les petits spécimens ce qui est très bien aussi c’est l’isopropanol, j’ai un foetus de rat qui baigne là-dedans et c’est tip-top.

    Sinon, j’ai depuis moult un rat mort dans mon jardin, j’ai eu là mauvaise idée de la laisser se décomposer à l’air libre sous un peau de fleur, résultat il s’est momifié. Je songeais à le mettre à macérer même si ce procédé m’emballe moyennement lorsqu’ils reste beaucoup de tissus, du coup les dermestes ça m’intéresse pas mal. Tu les achètes où ces fabuleuses petites bestioles?

  15. Merci pour le tuyau !
    Hihi tu es naïve mon enfant … je n’achète pas de dermestes (certains le font, pour avoir un beau élevage et tout), je les récupère sur des cadavres puis je les maintiens ! Mais effectivement, pour une momie, ça va être macération ou dermestes :).

  16. Bonjour,

    J’aurais une question j’ai un grand nombre de crâne en ma possession mais je ne sais pas comment bien nettoyer des crânes de musaraigne ou de campagnols avez vous des conseils ?

    Merci

    PS: le blog est super intéressant !!

  17. Cédric > Pour les petits crânes comme ça, en général je me contente de les passer un peu sous l’eau puis dans de l’eau oxygénée deux ou trois heures et ça marche très bien. Merci 🙂 !

  18. En fait il s’agit en général de cadavre collecté afin de pouvoir déterminer l’espèce mais je souhaiterais pouvoir gardé les crânes comment procéderiez vous ?

  19. Cédric > D’accord, je pense qu’il s’agissait juste de crânes à nettoyer. Pour des spécimens de cette taille, macération ou dermeste puis eau oxygénée. Je détaille les méthodes dans le post :).

  20. J’ai pas entendu parler de ce qu’on fait avec un os trouvé VERT : j’imagine un bon un bain à l’eau tiède, puis l’eau oxygénée pour blanchir nettoyer ses dents d’herbivore? Merci. Les photos des montages et les liens c’est génial!

  21. Mawie > Les os verts ont en général été en extérieur longtemps et ce sont la mousse ou les algues qui sont à l’origine de cette coloration. Effectivement, un bon bain chaud en frottant doucement avec une brosse à dent pour enlever le plus gros, puis 12/24h dans un bain d’eau oxygénée, c’est parfait dans ce genre de cas :). Merci à toi !

  22. Bonjour à todos,

    J’ai trouvé dans mon jardin une buse morte… Que j’aimerais préparée !

    J’avais prévu de la laisser à l’air libre se faire dévorer par les mouches ( comme tu le précise dans ton post ),

    Mais ça dure combien de temps ? Ya pas de risques qu’un nuisible embarque la bête ? haha

    Merci d’avance!

    L

  23. Luka > Ca peut durer plusieurs mois, en fonction de la température, et ne pas être total , et oui, à l’air libre, il y a toujours le risque qu’elle se fasse embarquer par autre chose ^^.

  24. Bonjour !

    J’ai en ma possession plusieurs crânes (type chien, renard…) mais certaines dents ne tiennent plus très bien et certaines se sont même détachées.
    Quelle méthode utiliser pour les refixer ?

    Merci pour ce article en tout cas très intéressant 🙂

  25. Bonjour!
    Je débute dans le montage ostéologique et je me demandais quelle technique as tu utilisé pour les fouines? Macération ? Laisser l’animal se faire manger par les insectes?

    Merci pour ton article!

  26. Hello, j’ai encore une question, je viens d’acheter du peroxyde d’hydrogène 30% pour blanchir mes crânes, mais j’ai un peu peur que ça n’abîme les dents.

    Possible ou pas ?

    Merci encore !

  27. Amaryllis > Pour les fouines j’ai fait principalement de la macération (je le détaille dans les articles qui leurs sont consacrés). Merci à toi :).

    Natacha > Non, pas de soucis, tu peux même laisser tremper plusieurs heures/jours sans problème.

  28. Salut fille Renne !

    J’aurais voulu te demander un ou deux conseil par rapport au montage osthéo.
    J’ai bien lu toute la FAQ mais je suis dans une situation un peu spécifique car je suis apprenti facteur de flutes pastorales. Soit: en bambou, en roseau, en sureau mais aussi en corne et en os.

    Une amie bergère m’a ramener cinq cornes de chèvre du rove. Elles on été scié sur des bête mortes sous les crocs des loups des alpes. Du coup le cornillon est toujours présent dans la corne et impossible de le retirer … Un amis m’a conseillé de faire bouillir mais je vois que tu le déconseille. Existerait il une autre solution ?

    La belle bergère m’a aussi ramener un carne de belier. Il semble gras, et sent encore pas mal l’odeur de son ancien propriétaire. je pensais donc le dégraisser mais il ne rentre pas dans les contenant en verre à cause de sa grande taille.
    Est il possible de le faire dans un bac en plastique ou l’acétone va l’attaquer aussi ?
    Peut être passer directement à l’eau oxygénée, vu que ça fait quelques mois qu’il est nu de ses chairs ?
    D’ailleurs, que ce soit acétone ou eau oxygénée, il faut l’immerger ? parce que là va m’en falloir quelques litres ! ^^’

    Merci en tout cas pour cette faq détaillée !

  29. Bonjour, je suis tombée sur ton blog en cherchant des techniques.
    Un de mes rat domestique est décédé voila 2 semaine, en ce moment je l’ai conservé dans une boite a tabac de plastique dans la valise de ma voiture (mon petit ami n’en veut pas vraiment dans la maison haha!) et j’aimerais conserver les os, mais bon, comme c’est l’hiver je ne suis pas sure de la marche a suivre car impossible de le laisser a l’air libre, il sera seulement congelé donc pas de mouches (Ah, l’hiver Québécois) comme tu déconseille de bouillir j’imagine que la macération est le meilleurs, mais bon je suis incertaine pour la marche a suivre, que me conseille tu?
    Merci beaucoup!

  30. Raphaël > Bonjour,
    Aucune idée pour séparer la corne de son étui, je n’ai jamais été confrontée à ce problème. J’ai des amis qui utilisent l’acétone dans de grands bacs en plastique donc je ne pense pas que ça pose soucis. Ha oui pour que ça marche, il faut bien que l’os soit en contact avec le produit (pour l’eau oxygénée, j’ai tendance à la diluer dans de l’eau).

    abby yatta > Merci :).

    Nyctangel > Je suis désolée pour ton rat. Et bien franchement, tu es partie dans la direction que j’aurai pris, congélation tant que tu ne peux pas t’en occuper, puis macération ! Il suffit de le mettre dans un bac dans de l’eau (fermé si possible, contre l’odeur) et de la changer régulièrement. Les bactéries mangeront les tissus mous jusqu’à ce qu’il ne reste que le squelette.

  31. Bonjour,

    J’ai suivis les techniques citées sur ton blog pour nettoyer les différents crânes que j’ai trouvé et ça a très bien fonctionné ! Merci !

    Par contre, un ami a un des chiots mort-nés et je me demandais si c’était possible de récupérer les squelettes et comment ? Comme ils doivent être très fragiles j’ai peur des les détruire …

    Merci 🙂

  32. Natacha > Je suis contente que ça ait pu être utile. Oui c’est possible, avec les mêmes techniques, mais comme c’est fragile il faut juste faire attention en manipulant les os ;).

  33. Bonjour, j’ai trouvé un tout petit crâne de rat dans mon jardin. Il paraît déjà super propre et quasiment blanc. Je souhaiterai en faire un pendentif (oui bizarre…) mais je ne vois pas comment le consolider… Du vernis colle ? De la résine ? Il me semble hyper fragile. De plus j’aimerai qu’il brille un peu comme s’il était “laqué”. Saurais tu me renseigner ? Par avance merci

  34. Solinaline > Hmm oui tu peux essayer de le solidifier avec de la colle/vernis, mais je n’ai jamais fait ça donc je serai bien incapable de plus te renseigner là-dessus.

  35. Merci pour toutes ces infos que j’ai pu mettre à profit sur un crâne complet de blaireau.

    Petite astuce que je viens d’expérimenter en cas de tâche un peu récalcitrante sur l’os, malgré le bain d’eau oxygénée: mélanger de l’eau oxygénée avec du bicarbonate de soude pour en faire une pâte, consistance dentifrice. L’appliquer sur la tâche et la brosser 1 ou 2 minutes avec une brosse à dents (usagée bien sûr). Puis rincer.
    Porter des gants et des lunettes, ça attaque.

    à bientôt
    JB

  36. bonjour
    il s’agit bien d’un forum?? beaucoup de personnes contactées ne répondent pas…..les questions de débutants ne les intéressent pas….ce n’est donc plus un forum
    on se débrouille quand même….
    bon week-end sans rancune

  37. JB > Merci pour l’astuce !

    alainco > Ceci n’est en aucun cas un forum, vous êtes dans la partie commentaire sous le post d’un blog personnel, et je réponds ici à tous ceux qui me posent des questions. Pas la peine d’être désagréable.

  38. Bonjour !

    Tout d’abord bravo et merci pour cet article, super intéressant, on y trouve plein d’infos techniques et pratiques ! En bref, au top.
    J’aurais toutefois une petite question… Si possible bien entendu. J’ai trouvé hier soir ce qui semble être un étourneau mort dans mon jardin, il était encore assez frais du coup je m’en suis occupé assez vite.
    Bouillit (pour le déplumer), vidé (des yeux à la trachée, même un petit peu de cerveau) et retiré une bonne partie de sa chair/muscles.

    Ce matin j’avais dans l’optique de le rebouillir pour enlever le restant de chair (il en restait assez peu mais suffisamment pour en valoir peine), mais j’ai assez vite remarqué qu’une nuée de mouches et guêpes faisait son apparition. Du coup je me suis dit, laisse-les manger un moment et c’est toujours ça de moins à enlever.

    Tout compte fait, en une bonne heure il ne restait plus grand chose à part des os (encore attachés). J’ai laissé l’étourneau ainsi toute la journée (exposé au soleil) il ne reste vraiment plus rien, deux-trois morceaux infimes… Mais l’oiseau a l’air d’avoir eu un petit coup de chaud et est extrêmement rigide.

    J’aimerais maintenant le mettre dans de l’eau oxygénée pour rendre les os vraiment impeccables, seulement je ne sais pas si les tendons vont se dissoudre également, si l’oiseau va retrouver un peu de souplesse et si c’est la meilleure option dans mon cas présent…

    Ça fait un sacré pavé mais j’ai pas trop envie de me foirer sur ce coup-ci x)

  39. Bien le bonjour,

    J’ai essayé la technique de la macération sur un squelette de chevreuil (il me semble que c’est un chevreuil car je n’ai qu’une jambe, la cage thoracique et les vertèbres).
    Quand j’ai essayé de rouvrir le pot dans lequel j’ai mis le squelette dans l’eau, j’ai eu la surprise de voir une épaisse peau rouge déposé à la surface de l’eau assez ignoble à regarder (et l’odeur étant très désagréable mais je m’en douter). J’avais presque enlever toute la chair qui avait dessus avant de le mettre à macération.

    Je voulais savoir qu’est ce que c’est cette épaisse de dépôt rouge à la surface de l’eau ? Et si ce n’était pas un peu source de microbe? Et que faire après car du coup je suis un peu paumé avec cet évènement ?

    Merci d’avance pour les réponses

  40. bonjour

    bravo pour votre site il est très intéressant !

    je voudrais savoir comment faut il finir de nettoyer une tête de
    brebis avec ses cornes ; les vautours l ont bien nettoyé mais elle sent très mauvais et j imagine qu il y a
    à l intérieur du crâne beaucoup à enlever …
    comment dois je m y prendre ?
    j ai jusqu à maintenant trouvé beaucoup de crânes ou de cornes dans les bois et les montagnes mais tout avait été bien nettoyé naturellement …

    en vous remerciant par avance pour votre réponse

    bien cordialement

  41. Bonjour!

    Tout d’abord un très grand merci pour le site. Il m’a permis des heures de lecture et d’apprentissage. Je suis collectionneur depuis près de dix ans aujourd’hui et si j’ai une amie (allemande) qui me permet de mettre la main sur de magnifiques specimens (Tel qu’une femelle Coati Mundi qui est au montage en ce moment même ) ; je n’avais encore jamais osé passer le cap de la préparation de moi même. (Peut-être parce qu’ayant 4 chats, 3 chiens et une tortue à la maison, j’ai de la peine à voir un animal ouvert en face) jusqu’à tomber un jour sur un sanglier juvénile braconné en promenant les chiens. Jour où j’ai trouvé ton blog (pour m’aider à l’âger) après l’avoir enterré pendant 4 mois et demi (Il est superbement propre et je connaissais la technique pour l’avoir déjà fait ; L’avantage c’est que le crâne fait très naturel/sauvage ! )
    Mais peu à peu en lisant le blog je me suis dis “pourquoi pas moi?” et il y a deux jours j’ai croisé un animal mort en bord de route ; J’ai réfléchis presque deux heures ” je vais voir, je vais pas voir…” Résultat…. Une fouine mâle (énorme pour l’espèce même, on a eut du mal entre la martre et la fouine car je n’en avais jamais vu de ce gabarit! ) et mon frère a disséqué tout ça (je n’ai pas réussis à cause du gonflement, la prochaine fois je saurai comment ouvrir) -Sauf la tête qui est dans un tel état qu’on laisse les mouche dégrossir… Au moins 7 ou 8 parties d’os visibles et dessoudées. Outch-

    Alors je me permet de poster un grand merci ! Et si je peux me permettre pour les gens qui veulent mettre aux mouches avant la macération (pour réduire le temps de macération) et qui ont un jardin, nous mettons sous cage (cage à rongeurs) avec tendeurs et piquets pour que les renards/corbeaux/rats ne puissent voler votre butin! Ça fait un peu “ferme des morts” mais franchement, ça vaut le coup!

    Les gens qui donnent tant d’aide sont rares dans le milieu français et sur le net, et ton écriture est un véritable plaisir continue comme ça <3 !
    Léo

  42. Bonjour ! Excellent site ! Je connaissais ta boutique sur etsy pour y avoir été cliente et je ne pensais pas du tout tomber sur ton blog en cherchant des informations sur des préparations taxidermistes; le monde, même d’internet est bien petit !
    J’aurai une question un peu spécifique concernant les becs d’oiseau. J’ai récupéré un bec d’une espèce de macareux américaine, enlevé d’un cadavre, et apparemment quelques tissus mous subsistent puisque j’ai vu apparaitre quelques vilains champis/bactéries. Sais-tu ce que je pourrai faire pour nettoyer le bec de tout tissu susceptible de pourrir ? Je tenterai bien de le faire macérer, mais j’ai un peu peur que le fait de le faire tremper trop longtemps dissolve totalement le bec (ça reste beaucoup moins dur que de l’os, malheureusement)…

    Merci d’avance pour tes lumières et encore bravo pour ton site 🙂

  43. bonjour
    je suis un passionné des cranes

    j ai deux squelette de pigeon qui m attendet pour les monter
    si vous pouviez me donner quelques conseil pour les montre (colle qui seche vite…)

    ps: je suis un ado et j ai un crane de merle,de pigrons biset, deux crane de pigron ramier,un créne de marcassin ,un crane de crocodile , un squelette de lapin, deux crane de lapin , un crzane de salamandre , deucx crane de chevreuil, un crane de mouton , un crane de chat, un crane de heron

  44. Bonjour Lafillerenne,
    Avant tout un grand bravo pour ton blog. Des explications, des expériences et des photos de qualité.
    Personnellement je suis un peu dans le même registre mais plus orienté dans la branche entomologie et surtout naturalisation d’insectes et d’arachnides depuis 20 ans on va dire.
    J’ai possédé 2 pythons royaux dont le dernier est mort cette année.
    L’ostéologie m’attire de plus en plus mais sans jamais avoir pris le temps de tenter une expérience. Pourtant , je pense à mes serpents qui sont dans le congélo depuis un certain temps maintenant et avec lesquels j’aimerais réaliser un montage avec les ossements.
    As tu une expérience avec ce genre d’animaux?
    Avant de commencer quoique ce soit, je souhaiterais connaitre ton avis sur la chose..Si tu veux bien biensûr!
    En te remerciant, bonne journée.

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