Costa Brava part 1

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J’ai eu envie cet été de partir en petit roadtrip en Catalogne, pour découvrir un peu cette région. J’ai fini par me décider au dernier moment, j’ai pris une voiture, un partner in crime, mes appareils photos, et c’était parti pour le roadtrip le plus cheap possible. L’idée était de descendre la Costa Brava jusqu’à Barcelone, de faire un tour là-bas, et de remonter par l’arrière-pays.

Avec moi j’ai pris un Canon AE-1 Program avec des films Lomography 100, un Lomo LC-A+
(qu’on m’a offert juste avant, mais je vous en parlerai en détails plus tard) avec des films Lomography Xpro 200, et pour finir un Diana Original avec un film Lomochrome Turquoise XR 100-400 120 (dont je vous montrerai également le résultat plus tard).

Au total, en trois jours, nous avons fait plus de 1000 km. Je vais donc, en trois ou quatre posts, vous montrer les photos que j’ai faites avec ces appareils durant le roadtrip, en espérant que le voyage vous plaira. La carte ci-dessus (simplifiée) correspond au premier jour.

Jour 1

Nous sommes partis par l’autoroute de Montpellier, et nous l’avons quittée au niveau de Perpignan. On a ensuite suivi la route (dont une portion de la Route du vin en Albères) qui fait le bord de mer jusqu’en Espagne. Ce n’est que de la route de montagne, et il faut pas mal de temps pour la traverser.

Arrivés en Espagne, nous avons traversé Portbou, Colera puis Llança. Ensuite on a pris la route qui traverse le Parc Naturel de Cap de Creus pour se diriger vers Cadaqués. La route de montagne est vraiment pénible à faire et dangereuse, par contre les paysages sont à couper le souffle. Le paysage côtier est fait de calanques, cela n’a rien à voir avec la côte languedocienne.

On a fait une étape à Cadaqués pour se nourrir des tapas dans le seul restaurant que l’on a fait durant ce voyage. La ville est belle, mais entre le parking, le port et le restaurant, cette ville ressemble surtout à gros attrape-touriste.

Le port de Cadaqués :

Ensuite on s’est perdu pendant deux heures dans les routes de montagne en cherchant un coin tranquille pour dormir. C’est une zone très touristique et bien-sûr le camping sauvage est interdit, donc ça a été assez compliqué. On a même réussi à se retrouver au phare du Cap de Creus et on a vu un renard et un sanglier sur la route. A force de tourner en voiture, on a pu trouver un champ d’olivier abandonné pour poser la voiture entre Roses et Empuriabrava, et s’effondrer.

Jour 2

Les paysages autour de nous :

On a fait une halte à Empuriabrava pour acheter petit-déjeuner et déjeuner, puis on a traversé le parc naturel dels Aiguamolls de l’Emporda, qui ressemble à la Camargue. On est passé ensuite par Sant Pere Pescador pour se diriger à la Platja Cortal de la Vila. Arrêt petit-déjeuner, avec plein de Cacaolat :

A gauche, vue sur le massif du Cap de Creus :

A droite, vue sur celui du Parc Naturel del Montgri, les Illes Medes i el Baix Ter :

On a ensuite traversé le Parc Naturel del Montgri, les Illes Medes i el Baix Ter, l’Escala, Bellcaire d’Empordà, Ullà, Torroella de Montgri, l’Estartit, Pals puis Begur. En haut de Begur, une vue de la platja de sa Tuna :

De grosses villas continuent de se construire en haut de Begur :

On est descendu sur la platja d’Aiguablava en-dessous de Begur pour la pause déjeuner :

La crique est magnifique, avec une petite plage de sable entourée de rochers en granit rose, mais très très touristique. L’eau a des couleurs magnifiques.

A suivre

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Mischief Jo x 120

Les dernières photos de ma séance avec Mischief Jo, en moyen format. Elle a écrit un post sur la façon dont elle a été amenée à poser et la façon dont elle a ressenti la séance, que vous pouvez lire ici <3.

Semflex Standard 4.5 + film Fuji NPS 160 (très) périmé

Lomography Konstruktor

Le mois dernier, la marque Lomography m’a offert un appareil Lomography Konstruktor, leur tout premier reflex 35mm DIY argentique, pour que je puisse le tester. J’adore bricoler des vieux appareils photos, donc le concept d’en monter un moi-même de toute pièce m’a tout de suite séduite.

Les pièces se trouvent dans une boite avec un packaging très sympa, et sont accompagnées d’éléments pour customiser l’appareil, d’un tournevis et d’une notice de montage.

Sur la notice est indiqué que l’appareil peut se monter en environ deux heures, et j’ai du mettre un petit peu moins de temps que ça. La notice était suffisante pour moi, mais si vous avez des difficultés au montage, n’hésitez pas à aller sur le site de Lomography, qui propose des vidéos sur le montage, pas à pas. Je vous conseille également de vous mettre sur une surface claire, voire un plateau, car il y a beaucoup de toutes petites pièces noires, que l’on peut perdre facilement.

J’ai vraiment adoré le monter, et j’adorerai que d’autres modèles DIY soient proposés par la marque. La seule difficulté que j’ai rencontré a été le moment de mettre les petits ressorts en place.

Dans ce kit de base, le viseur est un viseur de poitrine, et l’objectif fourni est un 50mm f/10. Mais il existe aussi un viseur grossissant, un objectif gros-plan et un objectif macro, disponibles sur le site.

Au niveau des caractéristiques, avec cet objectif l’ouverture est donc à f/10, la mise au point se fait au minimum à 50 cm du sujet et la profondeur de champ est faible. La vitesse du boitier est à 1/80s, mais il y a aussi un mode pose longue, ainsi qu’une prise PC pour flash, un orifice pour trépied et une petite loupe au-dessus du viseur pour aider à faire la mise au point.

Le gros plus de cet appareil est la possibilité de faire des doubles expositions, car le mécanisme n’oblige pas à faire avancer le film après une prise de vue.

Au niveau esthétique, j’ai mis sur le corps de l’appareil un faux-cuir noir (fourni avec le boitier en noir, rouge ou blanc) et j’ai seulement mis une pastille bleue sur le déclencheur (il y a beaucoup de stickers colorés dans le pack). J’aime les appareils photos noirs, donc ça m’allait très bien de pouvoir faire quelque chose de sobre.

Ci-dessus, avec son copain, le Lomography Fisheye One Nautic. Ces photos ont été prises avec un Canon AE-1 Program, un film Kodak Gold 100 périmé et un film Alterlogue Nebula35.

Voici quelques photos de ma première pellicule utilisée dans le Konstruktor, une Fuji Superia Xtra 400. Au niveau de l’utilisation, l’appareil est très léger, très agréable à utiliser, et je trouve que c’est toujours sympa de passer de temps en temps à un viseur de poitrine. J’aime beaucoup le résultat, l’optique donne aux photographies un rendu très ”léger”. Le 50mm est toujours aussi parfait pour les portraits, et le bokeh est très très chouette. Avec sa faible ouverture, c’est quand même un appareil à privilégier en extérieur.

Merci à Woden, Britney Fierce, Sabrina Sako, Lucie et Panda.