Aujourd’hui, quelques mots sur l’appareil instantané Lomo’Instant Black. Il est produit par Lomography depuis 2014 et est compatible avec les films Instax Mini de Fujifilm.
Au niveau des caractéristiques, il est pourvu d’un objectif 27mm f/8, de deux zones de mise au point (0,4m à 0,9m et 1m à l’infini), d’une vitesse d’obturation de 1/125s, de cinq ouvertures (de f/8 à f/32) et d’un mode “pose longue”. Les films sont du 800 ISO et il faut quatre piles AAA 1.5 V pour le faire fonctionner.
Il y a un mode automatique (A) où le flash se déclenche avec une intensité adéquate. C’est le plus simple, il n’y a aucun réglage à faire. Il existe aussi trois modes manuels :
– C flash : le flash se déclenche aussi mais il est possible de le coupler avec le mode pose longue.
– C : le flash est éteint. Il est conseillé (avec une petite grille pense-bête sous l’appareil) d’utiliser ce mode de jour en jouant sur l’ouverture (de f/8 à f/32 avec un bouton +/-) ou de nuit pour faire des expositions longues ou du light painting avec le mode pose longue.
Il y a également un orifice pour trépied, un bouton “mx” pour les expositions multiples, un miroir à selfie à côté de l’objectif et des filtres colorés à mettre devant le flash. Dans certains coffrets (comme celui-ci) il existe aussi trois objectifs à visser sur l’objectif de base :
– un objectif fisheye 170°
– un objectif 35mm “portrait”
– une lentille close-up pour prendre des photos à 10-15cm du sujet.
Au niveau de l’utilisation, le mode A est simple et rapide, c’est facile à utiliser lorsque l’on n’a pas l’habitude de ce genre d’appareil. Mais dans ce cas là, je pense qu’il est plus avisé d’acheter un appareil Fuji Instax très basique. C’est un appareil qui est conçu pour la créativité et l’intérêt sont ses options.Il faut un certain temps d’adaptation pour gérer les boutons qui sont disposés un peu partout sur le boîtier et penser à tout. Il ne vaut mieux pas faire de photos en intérieur sans flash, car même si le film est assez sensible (800 ISO) les images sont trop sombres (intérieur ou extérieur, toutes les photos que j’ai ratées l’étaient à cause de l’exposition). Cadrer n’est pas non plus aisé avec le viseur assez décalé.
Par contre, une fois apprivoisé, lorsqu’une photo est réussie, surtout avec le mode double exposition, le rendu peut être vraiment chouette.
Je l’ai testé avec un film Fuji Instax Black, qui a la particularité d’avoir des bordures noires, et voici le résultat :