Ce matin aux puces j’ai vu énormément d’appareils photos argentiques, beaucoup plus que d’habitude. Pour des reflex les prix variaient entre 25 et 80 €, et puis au milieu, je suis tombée sur un Minolta SRT 303b en parfait état, avec différents accessoires, pour une bouchée de pain. J’ai donc un nouveau reflex à tester, qui, après un bon coup de nettoyage, semble être comme neuf. Je l’ai eu entre autre avec un objectif Minolta 50mm f/1.7, et une jolie lanière bleue très épaisse, donc c’est parfait.
C’est un appareil fabriqué de 1975 à 1980 au Japon et pourvu de caractéristiques assez classiques : vitesses de 1/1000s à 1s, mode pause longue, retardateur, prise pour flash, orifice pour trépied. Il supporte par contre une large palette de sensibilités : de 6 à 6400 ISO. Il est entièrement manuel et possède un posemètre, qui fonctionne avec une pile 1.35 V PX625.
Tout fonctionne très bien, sauf le posemètre (apparemment, mais je n’ai qu’une PX625 qui traine, en partie déchargée, donc on verra ça plus tard). Je suis assez impatiente de l’essayer.
Topcon RM300 + film Kodak Gold 200 périmé
Ces dernières semaines j’ai aussi trouvé pas mal de pellicules périmées aux puces : Agfa XRG 200, Agfapan APX 100, Extrafilm Extra+ 200, Fujichrome Sensia II 400, Fuji Super HGii 100, Kodachrome 25, Kodak Gold 100, Konika VX 200, Polaroid High Definition 200, … Toutes périmées entre 1998 et 2007. Je sens que ça va donner lieu à pas mal d’expérimentations.
Ah ! J’ai un minolta str 101 et même soucie pour le posemètre :/ et même avec des piles relativement neuve ça fonctionne pas… J’attends de voir ce que ça donne de ton côté 🙂 !
CaptainREDXIII > Je n’ai pas beaucoup d’espoir pour le posemètre, c’est dommage.
Pour le Kodachrome, c’était un procédé très particulier qui n”était développable que chez Kodak, et quelques rares autres labos aux Etats-Unis, le dernier a fermé définitivement en 2010.
Vous pouvez trouver sur le Web les photos du dernier rouleau de Kodachrome, confié au célèbre photographe Steve McCurry.
Depuis, il est éventuellement possible de le développer en noir et blanc, mais le traitement est plus compliqué qu’un film argentique ordinaire.
Donc je vous suggère de commencer par vous documenter et vous procurer les produits, ou de repérer un labo qui pourra vous le traiter, avant de vous lancer dans les prises de vues.
Jean-Philippe Chalvin > Je suis au courant.