Instax mini





J’ai quand même du mal à croire que les films pour instax soient du 800 ISO. La luminosité est notre principal ennemi (ou plutôt le manque de beaucoup de luminosité) avec ses appareils (tout comme avec les Lomography d’ailleurs). A force de faire des essais sans flash, j’ai fini par comprendre quelles étaient les limites de cet appareil : en gros, en intérieur il faut qu’il y ait pas mal de soleil, et en extérieur même légèrement nuageux ça passe, mais ça reste assez sombre. Le mieux c’est de toujours utiliser cet appareil avec du soleil (sans le flash). Sinon, je me suis acheter un argentique un peu cheap, mais je vous en reparlerai plus tard.

Sea





Une ballade au bord de la mer avec des amis, qui s’est vite transformée en chasse au trésor. On s’est rendu compte que les dunes étaient truffées de terriers de lapins et on y a trouvé beaucoup de matériel ostéologique. Au total on a ramené 177 os de lapins (dont 10 crânes) et 17 os d’autre(s) espèce(s). Et dire qu’au départ nous étions partis pour ramasser des coquillages !

Instax mini





Effectivement, le froid retarde bien le développement des instantanés : j’ai fait quelques clichés en extérieur (température moyenne de 2°C) et ils ont mis beaucoup plus de temps à se développer, les couleurs sont moins marquées, tout comme les contrastes (exemple du dernier cliché à droite).
J’ai également un petit soucis avec le flash : il est sensé se déclenché lorsqu’on appuie sur le bouton flash ou qu’on choisit l’option light, mais parfois même sur l’option dark il se met en route (exemple de la dernière photo à gauche). C’est assez agaçant d’autant plus qu’en lumière naturelle, je préfère largement le rendu sans flash : c’est plus doux et les contrastes sont également légèrement moins marqués (exemple du quatrième cliché).

Je n’arrive pas à me séparer de cet appareil mais je me dis souvent que j’aurais peut-être du choisir le format wide (le format est du 86 x 108 mm au lieu de 54 x 86 mm). Le désavantage reste que l’appareil est beaucoup moins pratique à transporter et le prix des films légèrement plus cher. Par contre, si je refais des shootings à l’avenir (oui je veux je veux, je veux des modèles !) ou du moins des petites séances un minimum préparées, j’aimerai l’utiliser à ces moments là, en complément du numérique (oui ça fait très Andreas H. Bitesnich – je pense au livre Polanude – mais son travail est tellement génial !).
(Il s’agit de Maou sur l’avant-dernière photo.)