Foca Sport ID

Aujourd’hui je vous présente le Foca Sport ID, trouvé aux puces avec sa sacoche et un filtre.
Il s’agit d’un appareil 35mm de type compact qui a été produit par Foca en France de 1959 à 1961 (je finis par avoir autant d’appareils français que de russes). Il y a différents modèles de Foca Sport, et celui-là est le “ID”.

Il a un chouette objectif Foca Neoplar 45mm f/2.8, dont les ouvertures vont de f/2.8 à f/16. Il peut faire la mise au point entre 1 m et l’infini mais il n’y a aucun moyen de faire la mise au point via l’objectif : il faut choisir en évaluant la distance au sujet. Pour moi c’est vraiment le gros point négatif de ce boitier, s’il avait été pourvu d’un télémètre, il aurait été parfait.
Sa vitesse d’ouverture va de 1/300s à 15s, et il a un posemètre intégré (cellule Chauvin-Arnoux) pour pouvoir bien la choisir. Il possède également une griffe pour flash et un orifice pour trépied.

Outre son look vraiment sympa des années 50, le mien est en parfait été cosmétique. Le levier d’armement et le déclencheur ronronnent parfaitement, et la cellule fonctionne toujours très bien. J’ai vraiment hâte de pouvoir le tester, tout en appréhendant l’absence de télémètre.

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Lomo LC-A+


Canon AE-1 Program + Lomography 100

En 2013 je vous introduisais le Lomo LC-A que j’avais pu tester durant quelques mois. Cette année on m’a offert son grand frère, le Lomo LC-A+ <3. J’ai déjà posté les photos que j’ai pu prendre avec sur la Costa Brava (part 1, part 2 & part 3), de Woden et au mariage d’Alexcetera, mais je voulais tout de même vous l’introduire un peu ici.


Canon AE-1 Program + Lomography 100

Tout comme le LC-A, le LC-A+ a le même design, et un certain nombre de caractéristique sont restées identiques. Ce sont des compacts 35mm pourvus d’un objectif Minitar 1 32mm f/2.8 ; avec une mise au point qui peut se faire à 0.8m, 1.5m, 3m ou l’infini ; et une vitesse qui va jusqu’à 1/500s.

Ils ne sont en revanche pas produits par les mêmes entreprises : LOMO pour le premier (produit en Russie entre 1982 et 2005) et Lomography pour le second (produit en Chine depuis 2006). Le LC-A+ a perdu la possibilité de choisir l’exposition de façon manuelle, mais sa cellule est très bonne donc ce n’est pas une chose qui lui fait perdre de l’intérêt je trouve. Il accepte des pellicules avec un plus grand panel de sensibilités (entre 100 et 1600 ISO contre 25 à 400 ISO pour le LC-A). Et son (très) gros avantage par rapport au LC-A est le bouton qui permet de faire des expositions multiples.

Au niveau du packaging l’appareil était emballé dans une jolie boite en bois peinte, avec un livre, deux pellicules et un déclencheur souple. Vraiment top.

Globalement, je trouve son utilisation très simple pour un rendu très chouette. C’est vraiment un appareil que j’adore et je pense que son principal point faible est l’absence de flash intégré (chose que j’attends sur un petit point&shoot qu’on peut emmener partout). Son format et son poids le rendent très pratique à emmener partout. Il est tout de suite devenu un de mes appareils préférés.

En-dessous vous pouvez voir quelques photos prises ces derniers mois avec le Lomo LC-A+. La première est du voyage en Costa Brava, faite avec une pellicule Lomography X-pro 200
(traitement croisé, d’où le fait que ce soit assez granuleux). Les trois suivantes ont été prises avec la même pellicule, et les dernières avec une Lomography 400.

Merci à Woden, Stéphanie, Martin, et un énorme merci à Panda.

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