Lubitel 166B

J’ai récupéré ce Lubitel 166B dans un lot avec le Mamiya ZE et le Canonet 28 dont je vous ai déjà parlé. Il s’agit encore une fois d’un appareil russe, alors comment ne pas craquer ?

C’est un appareil argentique TLR (Twin Lens Reflex) produit par LOMO à partir de 1980. Pour rappel, il s’agit à la base de la marque GOMZ (Gosudarstvennyi Optiko-Mekhanicheskii Zavod), qui développait des appareils photos, dont les optiques étaient produites par la marque BelOMO (Belorussian Optical and Mechanical Association) à Minsk en Biélorussie à partir de 1971.

GOMZ produisait également des optiques depuis 1932 à St Petersburg, et a changé de nom en 1965 pour devenir LOMO (Optical-Mechanical Union). La marque Lomography (Lomography Society International), société autrichienne qui produit des appareils photos depuis 1992, et qui a débuté en reprenant des modèles de LOMO, a amélioré le Lubitel avec son modèle Lubitel Universal 166+ produit depuis 2008.

Il existe d’autres modèles développés par LOMO : Lubitel TLR (1950-1956), Lubitel 2 (1955-1977), Lubitel 166 (1977-1980) et Lubitel 166 Universal (1984-1993). Lubitel vient du mot russe ????????, qui veut dire amateur. Il s’agit donc encore une fois d’appareils peu couteux et bas de gamme pour un large public, sur le modèle du Voigtländer Brilliant.

Au niveau des caractéristiques il prend donc des films 120mm pour un format 6×6 et a un viseur de poitrine. L’objectif est un 75mm f/4.5 en verre et permet une netteté entre 0.8m et l’infini. L’ouverture va de f/4.5 à f/22 et les vitesse de 1/250s à 1/15s, avec un mode pose longue. Il a également un retardateur et un orifice pour trépied.

Le corps est en partie en métal et en partie en bakélite, ce qui en fait un appareil assez fragile. Le système de fermeture de la trappe de la chambre du film est beaucoup trop rudimentaire, donc il faut la doubler avec du gaffer pour éviter les accidents. Le système de mise au point est également assez foireux, car sur la petite pastille au milieu du viseur permet de faire la mise en point, tout le reste n’étant là que pour le cadrage. Je ne suis pas sure par exemple d’arriver à faire des portraits nets avec.

Lorsque je l’ai eu, il y avait des champignons sur l’objectif du haut et le système était grippé. Je l’ai donc entièrement démonté pour tout nettoyé et mettre une goutte d’huile. Maintenant il fonctionne bien, mais je n’ai pas encore eu l’occasion de le tester. J’avoue qu’en même temps que cet appareil, j’ai eu le Semflex Standard 4.5, qui me donne vraiment de belles images dans le même format.

Au final ce Lubtel complète bien ma série d’appareils russes et puis j’ai vu de très très belles photos sur le net prises avec par des photographes qui le maitrisent très bien, donc j’ai espoir un jour d’en sortir quelque chose de chouette.

The beard garden

Do you know the story of the boy with oleander’s flowers blooming in his beard every summer ?

He’s a shy and discret boy, and he knows that people are insensitive and cruel. During the summer, every year, he lets his distrust flower on his face. He drapes himself with those poisonous flowers to stay away from the evil and the suffering.

But he doesn’t know that they also are the sign of immortality. And that the flowers will keep on blooming between him and the rest of humanity, until the end of time.

Unless one day, he decides to eat one of those pink sweetness. Then he would be swallow by the darkness, with evil and suffering.

Ces photos ont été prises avec un Semflex Standard 4.5 (film Fuji Superia Xtra 400), un Canonet 28 (film Lomography 100) et un Canon AE-1 Program (film France Loisirs 200 très périmé).