La Sardina

Lomography La Sardina + Kodak Gold 200 périmée

Je suis déçue de cette pellicule, tout simplement parce qu’il a fait très sombre en octobre, quand elle a été utilisée et que cet appareil n’est performant que dans de bonnes conditions lumineuses. J’ai en plus utilisé une émulsion à 200 ISO et il aurait fallut le charger avec du 400 ou du 800 pour bien l’utiliser en hiver. Et définitivement, je préfère utiliser cet appareil pour faire des portraits, avec des films Lomography où couleurs et contrastes exagérés font très bon ménage avec son grain ou des films positifs.
Sinon c’était quand même cool de l’avoir pour immortaliser les sorties ostéo avec les potes, et la découverte de cette chouette tour de défense du XVIIIe siècle prêt de la mer.

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Zenit 11 & very expired film

L’an passé j’avais introduit le Zenit-E, ma beauté russe des années 60, et maintenant c’est au tour du Zenit 11. Il s’agit donc d’un boîtier de la même marque (ZENIT), produit 25 ans après le E en Biélorussie. Il y a peu de différences entre les deux boîtiers : l’ouverture va de f/2 à f/16, la sensibilité de 16 à 500 iSO, la vitesse de 1/500s à 1/30s avec un mode Bulb, il y a une prise pour le flash, un retardateur et un posemètre au selenium. C’est surtout le look qui évolue (par contre le Zenit 11 est la version améliorée du Zenit EM, tandis que c’est le Zenit 10 qui correspond à l’ancien Zenit-E) et la majorités des Zenit 11 sont noirs, tandis que la plupart des Zenit-E sont chromés. Au niveau des objectifs, pas grande différence non plus puisque je passe d’un Helios 44-2 58mm f/2 à un Helios 44M-4 58mm f/2, avec là encore, un look un petit plus moderne.

Au final ces deux appareils sont très semblables mais ce qui est intéressant avec ce nouveau boîtier, c’est qu’il a appartenu à mes parents. Il a vécu dans les mains de personnes de ma famille et ça le rend d’autant plus précieux à mes yeux. L’autre énorme différence par rapport au Zenit-E, est sont état : le posemètre fonctionne très bien, l’objectif ne se coince pas et il y a moins de fuite de lumière. Ce sont des appareils un peu capricieux à la base, donc en avoir un en très bon état facilite grandement son utilisation. Et effectivement, après un peu plus d’un rouleau, je préfère de beaucoup utiliser ce nouveau boîtier.

L’autre détail sympa est qu’il avait une pellicule lorsque je l’ai récupéré, donc je ne savais ni le type, ni l’âge, ni si elle pouvait être voilée. Je l’ai donc terminée et son développement a révélé une Kodal Gold 200, qui avait au moins une douzaine d’années. Voici quelques photos prises avec à cette période, probablement par mon père. C’est incroyable comme la pellicule n’a pas bougée, sans être conservée au froid :

Et la fin de la pellicule, faite récemment. La parcelle de pellicule restée nue dans le boîtier au niveau de l’obturateur avait complètement brûlée donc je n’ai sauvé que les deux dernières images :

Je n’avais jamais utilisé de pellicule autant périmée auparavant (en général je ne dépasse pas les 5 ans). On verra ce que donne la pellicule que je teste dedans pour le moment, mais il est possible qu’il devienne mon reflex préféré, après le Canon AE-1 Program. Ça pourrait me permettre d’avoir deux bons boîtiers sur lesquels compter, et d’en charger un en couleur et un en noir et blanc (chose que je n’ai encore jamais testé).