Capreolus capreolus

Voici un chevreuil (Capreolus capreolus), que m’a ramené mon ami Nicolas. Il s’agit d’une espèce de cervidés que l’on trouve assez communément en France, plus petite que le cerf (Cervus elaphus) ou le daim (Dama dama). D’après les bois et la dentition il s’agit d’un mâle adulte, plutôt jeune. Il n’est pas complet (il manque principalement les os incisifs et nasals). Le bois gauche a été rongé par des rongeurs, ce qui leur apporte un petit peu de calcium. Un chouette cadeau.

Tyto alba


Tyto alba, chouette effraie, effraie des clochers, dame blanche. Il s’agit des différents noms que l’on donne à l’espèce de strigiformes dont appartenait ce beau spécimen. C’est un adulte, mâle, probablement mort suite à une collision avec une voiture. Je ne peux pas en dire plus mais je suis heureuse d’avoir eu la possibilité de voir un individu de cette espèce et d’avoir pu le photographier. Un drôle de sentiment m’a envahit quand je l’ai vu, touchée par la beauté de son plumage et du blanc laiteux parfait parsemé de taches noires sur son poitrail. C’est la seule fois de ma vie que j’ai pu voir une chouette effraie.
C’est l’espèce de chouette la plus largement répartie sur le globe. C’est un animal nocturne et sédentaire. Elle chasse la nuit, se nourrit principalement de rongeurs et d’insectivores mais semble avoir un comportement de chasse assez opportuniste. Voilà ce qu’on peut trouver dans une pelote de réjection de cette espèce.
Il s’agit d’une espèce totalement protégée en France suite à un déclin de sa population. Malheureusement elle est régulièrement victime de la route ou des lignes électriques et de la disparition de son environnement.
A noter que le spécimen que j’ai pu observé avait un morceau de coquille d’œuf de poule (probablement) collé dans les plumes de son poitrail. Est-ce que les chouettes peuvent aussi consommer des œufs ? Je ne le sais pas.
Je vous encourage à lire plus d’informations sur cette espèce sur le site oiseaux.com et dans cet article sur l’identification.

Turdus merula

Il y a presque deux ans, j’avais monté les restes d’une femelle de merle noir (Turdus merula) qui était décédée suite à la collision avec une surface vitrée. Le post sur le processus est ici. La même semaine j’avais trouvé un second cadavre de femelle de merle, dont je n’avais pas pris le temps de m’occuper jusqu’ici. Il est maintenant monté et enfermé dans un bocal. J’ai choisi cette façon de procéder puisque la structure est en fait très incomplète. Il lui manque l’aile gauche, l’extrémité de l’aile droite, quelques côtes, le membre inférieur gauche et la partie gauche du crâne. Cette femelle a été prédatée, probablement par un chat, et l’animal qui s’en est repu est parti avec les os manquants. L’humérus droit a d’ailleurs été broyé en deux.
Au final le montage est très incomplet et je n’y ai pas mis le même soin que sur l’autre, mais je tenais tout de même à le faire.

Il y a peu, j’ai récupéré une troisième femelle (ou juvénile ? Son plumage est plus clair que celui de mes spécimens précédents) de cette espèce, décédée probablement suite à une collision, dont les photos suivent. J’essayerai de l’articuler cet été, au milieu de pas mal d’autres choses que je dois monter et nettoyer.

Pour rappel, cette espèce est communément répartie sur l’ensemble de l’Europe de l’Ouest et sur le pourtour méditerranéen (ainsi que sur d’autres continents), qu’on retrouve souvent dans nos jardins.