Projet Lost Films #23

J’ai trouvé au marché aux Puces 24 pellicules oubliées de la Seconde Guerre Mondiale. Heureusement, le nom du photographe était avec : Maurice Jourtau, un médecin à Toulouse. Il était aussi soldat durant la Seconde Guerre Mondiale, maquisard et a gagné une médaille militaire après la guerre.
J’ai scanné les pellicules et commencé le projet Lost Films.

Chaque dimanche, je posterai dans le blog les photos d’une pellicule. Les photographies ont été prises entre 1936 et 1945. Il y a beaucoup de photos de la guerre et des photos des vacances de Jourtau avant celle-ci.
Vous pouvez lire l’introduction du projet avec mes recherches ici.
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Pellicule #22

Pellicule : Agfa Isopan F 135mm
Tube : aucun
Inscription : sans indication


Notre présumé Jourtau qui pêche, devant la digue de Port-la-Nouvelle.


On a déjà vu cet homme sur d’autres photographies prises à Port-la-Nouvelle.


Celle ressemble à un tracteur pour labourer, avec un cheval attaché à lui.


Une partie de l’hôpital Saint-Joseph de la Grave à Toulouse, qui s’avance dans la Garonne.


Une portée de siamois :3.


L’infirmière de gauche est assise sur une table d’auscultation gynécologique apparemment.


Jourtau, en tenue, qui donne le biberon à un nourrisson. Magic Jourtau bis.
(Nourrisson qui doit avoir environ 80 ans aujourd’hui)


Encore une salle des internes à l’hôpital avec sa fresque caractéristique.


Au fond on peut voir la basilique Notre-Dame la Daurade à Toulouse. J’aime beaucoup l’ambiance de cette photographie.

Si vous avez d’autres informations sur ces photos à propos d’éléments que je n’aurai su analyser, que vous reconnaissez des lieux ou des personnes, n’hésitez pas à réagir dans les commentaires !
Et vous pouvez toujours retrouver le Tumblr du projet ici et vous abonner pour suivre les mises à jours hebdomadaires.
La suite dimanche prochain !

Lomokino

J’ai acheté cet appareil à Britney Fierce, avec l’idée de faire des vidéos. J’ai toujours mon Canon 7D qui fait de belles vidéos numériques en HD, mais j’avais envie de tester quelque chose de différent, qui ramène à des techniques plus anciennes.

Par exemple, régulièrement je trouve des caméras Super 8 aux puces, avec des films vierges, et ça me tentait, mais je n’ai pas sauté le pas par rapport à la péremption des films. Chouette alternative, Lomography produit depuis 2011 ces Lomokino, des appareils qui prennent du 35mm et permettent de tourner des films.

La marche à suivre est très simple, il faut charger une pellicule dedans (couleur, monochrome, diapositive, peu importe), choisir l’ouverture, la distance au sujet et tourner la manivelle jusqu’à ce que la pellicule soit terminée. Sur une pellicule de 36 poses, cela donne environ 144 images (de 24x8mm), qu’il faut ensuite scanner et assembler dans un logiciel de montage. Le principe est donc très simple, mais cela demande beaucoup de temps pour monter un mini-film propre.

Au niveau des caractéristiques, cet appareil est tout petit (il est plus petit que ma main). Il a une lentille en plastique 25mm, le temps de pause est de 1/100s et trois ouvertures sont possibles, f/5.6, f/8 et f/11. Il a aussi un orifice pour trépied et une griffe pour le flash. La manivelle peut être tournée à la vitesse que l’on veut (au maximum, on peut obtenir trois images par seconde) et être arrêtée n’importe quand au milieu d’une pellicule, ce qui permet d’obtenir plusieurs vues.

Le sujet doit être entre 1m et l’infini, mais il y a un bouton close-up pour les plans entre 0,6m et 1m du sujet. Je conseille vraiment de l’utiliser avec un trépied, car avec les mouvements de la manivelle, l’appareil saute tout le temps.

Sinon Lomography a encore réussi à produire un appareil avec un chouette design. Il est en plastique, mais ça le rend plus léger et facile à utiliser.

Voilà à quoi ressemble un négatif utilisé avec le Lomokino :

Après le scan du négatif (j’ai scanné plusieurs photos à la fois pour gagner du temps) :

Ensuite j’ai découpé image par image, je les ai toutes retouchées individuellement (pour enlever les poussières, etc), redimensionnées, et assemblées avec Windows Live Movie Maker. Le tout m’a pris environ 8 heures de travail. Ces images sont tirées de mon premier essai, réalisé avec une Lomography Color 400. Les modèles sont Sabrina Sako et Britney Fierce. Et donc sans plus attendre, voici ma première mini-vidéo faite avec ce Lomokino :

Cette vidéo m’a laissé une sensation étrange et agréable, j’ai l’impression que mes photos argentiques se sont animées. Je suis contente du résultat, mais je pense que c’est un appareil que je vais à l’avenir privilégier en extérieur, avec des pellicules en ISO 100 ou 200. Le résultat a un petit côté cheap, mais définitivement old-school. A noter qu’à l’origine j’avais mis une musique de Years & Years, mais Vimeo est super clean pour ce qui est des droits d’auteur. En prime, quelques photos backstage :


Canon AE-1 Program + Kodak Gold 200 périmée


Crédit : Romuleald (Olympus OM1 + Scotch Chrome 800-3200 xpro)


Crédit : Romuleald (Olympus OM1 + Scotch Chrome 800-3200 xpro)

On a quand même eu de sacrés fou-rires en utilisant cette chose. Prochaine étape, se renseigner sur les anciennes caméras argentiques.