Kodak Verichrome Pan

Lised d’eau douce / Spooky Valentine

Semflex Standard 4.5 + film Kodak Verichrome Pan périmé

Il y a quelques semaines j’ai trouvé aux puces un lot assez intéressant avec entre autre quatre pellicules 120 de Kodak Verichrome Pan (les emballages jaunes que l’on peut voir sur la photo ci-dessus), toutes périmées depuis les années 70. En fouillant sur le net j’ai pu trouver des photographes ayant récemment utilisé cette émulsion avec une date de péremption similaire, et des résultats intéressants. D’après les notices de Kodak mises en ligne sur leur site, ces pellicules peuvent être développées en laboratoire classique, mais dans le noir total. Cette émulsion panchromatique a été produite de 1956 à 2002 pour le format 120.

J’ai chargé mon Semflex avec une pellicule périmée de 1972, fait des tests avec les amies (en 50 ISO au lieu de 125) et envoyé ça à mon labo. J’avais peur de récupérer une pellicule vierge car trop abîmée, et au final je suis très étonnée du résultat. Bien-sûr, la pellicule s’est abimée au fil du temps, mais les imperfections qui en ressortent rendent ce noir et blanc plus intéressant. J’ai du mal avec le monochrome, j’ai tendance à penser que si le sujet n’est pas très fort, l’image sera plate. Mais avec ces imperfections ou un fort grain, je l’apprécie beaucoup plus.

Polaroid Miniportrait

Cela faisait longtemps que j’en rêvais, et j’ai pu enfin tester le mois dernier le Polaroid Miniportrait (gentiment prêté par Hélène). Et puis à force de parler de polaroids avec Poulette, ça m’a donné envie de bloguer un peu sur l’instantané.

Il s’agit d’un appareil produit au Japon dans les années 70, principalement pour réaliser les photos d’identité par les photographes professionnels (le format est parfait pour cette utilisation). Il est pourvu de quatre objectifs en verre et il est possible de déclencher autant de fois que l’on veut sur la même photo : en jouant avec les caches-objectifs on peut donc obtenir entre une et quatre photos différentes, avec des superpositions ou non. Il y a donc beaucoup de possibilités avec cet appareil, il permet une grande créativité.

Les deux contraintes sont qu’il faut se tenir à 1,20 mètre de l’appareil pour être dans la zone de netteté, mais le boitier contient un mètre pour s’y tenir ; et avec du film couleur (100 ISO) il faut soit être en extérieur avec du soleil, soit avoir un flash pour obtenir des clichés correctement exposés. Enfin, c’est un appareil excessivement lourd.

En plus de la possibilité de mettre un flash grâce à une griffe standard, on peut choisir l’ouverture (f/8, f/16 ou f/32) et la vitesse (1/125s, 1/60s ou pose longue). Il est compatible avec les films Fujifilm de type Filmpack (FP-100C
, FP-100C Silk
ou FP-3000B).

J’ai eu quelques difficultés à trouver une vitesse et une ouverture qui correspondaient à la puissance du flash, et c’est un appareil vraiment encombrant à manipuler et à transporter. Malgré ces détails, j’ai adoré l’utiliser, je me suis éclatée avec et j’ai testé un peu tout et n’importe quoi (une à quatre photos différentes, double expositions, flash, sans flash, etc). Je vous montre ici mes meilleurs tests.

Stéphanie, Woden, Luigi, Martin, Hélène (&Ruby)

Canon AE-1 Program + film Kodak Gold 200
périmé

Polaroid Miniportrait + film Fujifilm FP-100C Silk