Lovely gear

Pour changer un peu des appareils photos et des pellicules, je voulais vous présenter aujourd’hui trois nouvelles acquisitions en rapport avec la photographie (enfin, nouvelles de ces neuf derniers mois :D), qui sont devenues totalement indispensables pour moi 🙂 .

LE SAC. Avec les randonnées et les voyages, ça devenait indispensable de trouver un sac pratique et assez grand pour mes appareils photos. Caroline me faisait bien envie avec son sac Beiuns, et The Dainty Squid avec ses sacs ONA, mais c’est finalement dans une brocante que j’ai trouvé le mien, et ça a été le coup de cœur. C’est un Lafuma des années 50-60, comme neuf, en toile imperméable, avec plein de poches, et des renforts en bois et métal (!) dans le dos. J’adore son vieil écusson de Haute-Savoie, il est très grand, et il est très confortable à porter, même lourd. Pour vous donner une idée, les poches de côté son assez grandes pour accueillir une bouteille isotherme et une tasse. Le seul désaventage est qu’il n’a pas de poches renforcées avec des mousses spéciales pour y caler des appareils photos, mais ça s’achète 🙂 .

J’ai fini par investir dans un posemètre, le Sekonic Twinmate L-208, parce que la plupart des mes appareils n’ont pas de cellule, et cet outil me facilite beaucoup la vie. Il me permet aussi de ressortir certains appareils du placard. J’ai préféré en acheter un qui ait un look un peu old school plutôt que ceux qui ont un affichage LCD. Depuis, pas d’erreur d’exposition, je le trouve performant. Pour vous expliquer rapidement le fonctionnement, vous lui donner le paramètre de la sensibilité de la pellicule, vous mesurez la lumière, et il vous dira quel couplage ouverture/vitesse d’obturation utiliser sur votre appareil photo.

Pour finir, j’ai également trouvé d’occasion cette petite merveille, un scanner Epson Perfection V500 avec tous ses accessoires, qui permet de scanner documents et tout type de négatif. Les caches sont fait pour tenir des négatifs 135mm, 120 et même les diapositives montées dans leur carton, mais j’ai pu scanner des négatifs plus grands (les FP100C par exemple). Ça m’a changé la vie et je n’ai plus à faire scanner les 120 par mon laboratoire photo. Un grand merci au photographe Grégoire Édouard qui me l’a vendu. Ce scanner n’est plus produit, et si vous souhaitez investir dans du neuf dans la même gamme, vous pourrez trouver sur Ebay de la Epson Perfection V550 à la V850 en passant par tout un tas de modèles plus ou moins onéreux. Je peux vous dire que pour le projet Lost Films par exemple, ce scanner m’a beaucoup été utile !

J’ai en plus récupéré des gants en coton
et une poire soufflante pour éviter de scanner des négatifs plein de poussière, c’est parfait.

Et vous ? Du matériel photographique dont vous ne pouvez pas vous passer ? De nouvelles acquisitions en vue ?

Photos : Canon AE-1 Program + film Revolog Kolor

Projet Lost Films #07

J’ai trouvé au marché aux Puces 24 pellicules oubliées de la Seconde Guerre Mondiale. Heureusement, le nom du photographe était avec : Maurice Jourtau, un médecin à Toulouse. Il était aussi soldat durant la Seconde Guerre Mondiale, maquisard et a gagné une médaille militaire après la guerre.
J’ai scanné les pellicules et commencé le projet Lost Films.

Chaque dimanche, je posterai dans le blog les photos d’une pellicule. Les photographies ont été prises entre 1936 et 1945. Il y a beaucoup de photos de la guerre et des photos des vacances de Jourtau avant celle-ci.
Vous pouvez lire l’introduction du projet avec mes recherches ici.
Pellicule #01Pellicule #02Pellicule #03Pellicule #04Pellicule #05

Pellicule #06

Pellicule : Kodak Panatomic 135mm
Tube : sans étiquette
Inscription : Vac 37

Ce film, apparemment avec des photos de vacances de l’été (?) 1937, est en assez mauvais état.


Le bateau porte l’immatriculation 724 P. Aujourd’hui, les numéros d’immatriculation de bateaux de pêche et de plaisance en France sont précédés de deux lettres, correspondant au port d’attache du bateau, ce qui est pratique pour déterminer une provenance, mais là, je ne peux rien en dire. Peut-être que P est l’ancien code pour Port-Vendre (aujourd’hui PV).


On retrouve la jetée et l’ancienne version du phare de Port-la-Nouvelle.


On retrouve également l’homme qui tenait la coupe sur la première photo de la pellicule précédente.


On retrouve la même caravane, la même plage de Port-la-Nouvelle et les mêmes visages qu’en 1936, sur les négatifs de vacances.


On voit en arrière-plan la vigie des pilotes de Port-la-Nouvelle.


J’imagine que les traces bleues sont des résidus de produits chimiques du développement (?).


Barque, saut en hauteur … à l’époque, les occupations sur les plages étaient apparemment différentes d’aujourd’hui, où l’on privilégie beach volley ou raquettes.


Cette photo de clôture est juste parfaite.

Si vous avez d’autres informations sur ces photos à propos d’éléments que je n’aurai su analyser, que vous reconnaissez des lieux ou des personnes, n’hésitez pas à réagir dans les commentaires ! La suite dimanche prochain.
J’en profite également pour remercier Charlotte, qui a écrit un article sur ce projet, pour un de ses cours.