Aujourd’hui je vous montre les restes d’un pigeon ramier (Columba palumbus). On me l’a donné il y a environ deux ans, j’ai mis le temps, mais il est enfin propre. La pauvre bête est morte après être entrée en collision avec un immeuble.
De ce que je peux en dire après nettoyage est qu’il s’agit d’un jeune adulte : le plumage était celui d’un individu mature (sauf le collier blanc autour du cou, pas encore totalement formé) mais certains os ne sont pas encore totalement soudés. Certains os sont d’ailleurs restés particulièrement fragiles comme chez un juvénile et se sont brisés (le crâne, le bréchet et les vertèbres).
Il est presque complet (j’ai malheureusement perdu cinq phalanges, une côte, la mandibule et l’hyoïde durant le processus de nettoyage).
Sa structure ne dénote pas d’adaptations particulières de cette espèce, ce qui fait d’elle une espèce facilement adaptable à son environnement et qu’on retrouve aujourd’hui dans toute l’Europe. Ses serres sont adaptées pour s’accrocher aux branches : elles lui donnent une démarche claudicante lorsqu’il est au sol. Son ailes sont relativement courtes (par rapport à un oiseau marin par exemple) mais fortes.
C’est la plus grande espèce de pigeons européens.
J’ai récupéré il y a quelques semaines un pigeon biset (Columba livia) qui est venu s’écraser devant ma porte. Lorsqu’il sera propre, ce spécimen me permettra de comparer le pigeon ramier avec celui-là, d’une espèce plus petit et plus commune dans nos villes.