Vous êtes nombreux à me demander régulièrement où j’achète mon matériel. J’en trouve un certain nombre aux puces, en brocante et sur Ebay, parce qu’on peu y faire de vraies bonnes affaires et que je ne sais jamais sur quoi je vais tomber. La plupart du temps j’achète des appareils pièce par pièce mais ce mois-ci je me suis laissée tenter par un lot. Il y a de tout, des appareils plutôt iconique, des appareils vraiment nuls, des appareils nuls mais super esthétiques, des pellicules, des accessoires et des petites surprises. La plupart des appareils fonctionnent et franchement je ne suis pas déçue.
Je vais pouvoir tester tout ça les prochains mois, vous montrer le résultat appareil par appareil, les mettre dans le volume 2 de la Review Argentique, mais en attendant, je vous présente tout ça.
J’ai donc récupéré 20 appareils, une dizaine de pellicules Fujifilm périmées, une pellicule format 126 des années 80, des bars de flashs, des flashs, des plaques de verre et autres. Je vais tout de même en revendre certains sans passer par la case test comme les Kodak au format 110 ou le Instant Load Cartridge (c’est le moment de me contacter si ça t’intéresse).
Suprise surprise, je ne savais pas qu’il y avait des plaques en verre (déjà utilisées) dans les boîtes. Et deux appareils étaient chargés, avec une Fuji Super G Plus 200 et une Kodak Kodacolor II, qu’il va falloir que je développe :
Des factures des années 60 et 80, en France au Pays-Bas, qui donnent des indications sur leur précédents possesseurs :
Encore une montagne d’emballages qui prennent trop de place :
Le super affreux cheap Dana De Luxe qui va aller avec mes autres clones de Diana ; l’Orion, appareil 6×6 japonais des années 50 qui porte un très joli nom mais sur lequel je n’ai pas trouvé beaucoup d’informations, et la Kodak Retinette IA des années 60:
Le Konica EU-Mini version noire et le Olympys Mju Zoom 105 également en version noire (très contente de pouvoir enfin tester un appareil de cette gamme), deux compacts asiatiques des années 90 :
Les Polaroid 1000, 200 et Supercolor 660 (j’aime beaucoup le 1000 avec la bande multicolore) des années 70 et 80 :
Le Agfa Optima 2000 Sensor avec son fameux bouton rouge de 1969 et l’iconique Olympus Trip 35 :
Le Alsaphot Dauphin, pseudo-TLR français du début des années 50 dont j’aime beaucoup le look :
Une chambre de marque inconnue en très bon état dont les seules indications sont son objectif Saphir-Boyer et son obturateur Compur dont le numéro de série date ce dernier de 1914 (yes, plus d’un siècle). Elle fonctionne avec des plaques de verre, ça me motive presque à m’y mettre :
Et pour finir le Baby Ikonta, de la marque Zeiss Ikon, que je trouve hyper mignon, qui date des années 30 et fait la taille d’un étui à cigarettes (et toujours fonctionnel, donc il faut que j’achète du film au format 127) :
Pour le reste il y avait aussi un compact Ricoh, un Kodak Instamatic, un compact Kyron, un Kodak Ektra, un Kodak Pocket Instamatic, un Kodak Brownie Starlet et un Instant Load Cartridge.
J’ai commencé à scanner les plaques de verre, certaines images sont superbes. Voici ma préférée, qui fait très fantomatique :
C’est le genre de trouvailles qui réserve toujours un petit lot de surprises, avec des objets anciens qui n’ont pas été utilisés depuis des décennies, et qui permet de rapidement augmenter une collection, j’adore. Et puis je vais essayer de vous montrer qu’on peut créer des images sympas à partir de lots comme celui là. Et puis ça motive vraiment à garder un œil ouvert en brocante ou sur Ebay.
? Tu veux soutenir mon travail ? ?
Super carton 🙂
L’Orion semble vraiment peu courant. Orion était une marque de Hong-Kong, mais côté japonais c’était aussi l’ancien nom de la Miranda Camera Co. – qui fabriquait les Sensorex. De là à y lier un modèle avec le même nom…
Côté chambre, une recherche dans les catalogues d’époque est possible et donne une liste de réponses que tu pourras peut-être raccourcir en ajoutant un critère sur le format des plaques, par exemple :
http://collection-appareils.fr/gest…