Hanimex 35s

En décembre dernier je vous parlais de l’Hanimex 35s, petit compact hongkongais des années 80 payé trois francs six sous aux puces.
J’ai vu des personnes arriver à avoir des images avec un meilleur grain sur internet, avec cet appareil, mais pour ma part, la pellicule test est un gros gâchis. Le grain est assez affreux, surtout pour les photos avec le focus sur l’infini, et le flash est tellement peu puissant qu’on ne voit pas grand chose de mes photos de soirées.

Je suis très déçue, c’est le pire compact que j’ai pu utiliser jusqu’ici. Je vous montre quand même les photos les moins affreuses, prises avec une Lomography 400. Je compte le revendre, alors si quelqu’un est tenté, n’hésitez pas.

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New Canonet 28

Il y a quelques jours je vous parlais du Mamiya ZE. Et bien dans le même lot j’ai également récupéré un New Canonet 28 (et un Lubitel 166B, mais je vous en parlerai plus tard). Malgré des mousses usées, il est comme neuf, parait ne jamais avoir trop servi, et fonctionne à merveille.
Il s’agit d’un appareil japonais de chez Canon, commercialisé entre 1971 et 1976. C’est un modèle bon marché dans la série des appareils télémétriques Canonet, produit pour le grand public. Après avoir vu des photos très chouettes prises avec des Canonet chez Hello I’m Wild, Maou et Bracket, j’étais très curieuse d’en avoir un entre les mains, et vous n’imaginez pas mon excitation lorsque je suis tombée sur cet appareil totalement par hasard. Il est certain que ce n’est pas le meilleur des Canonet, qui est sans doute le QL17 GIII, mais au prix ridicule où j’ai dégoté celui-là, je ne regrette pas.

Au niveau des caractéristiques il est pourvu d’un objectif Canon 40mm f/2.8, avec une ouverture allant jusqu’à f/16 et des vitesses entre 1/620s et 1/30s. Il pèse un peu plus de 500g et a besoin d’une pile 1.35 V PX625 ou équivalente pour fonctionner.
Les vitesses sont automatiques et l’ouverture peut l’être aussi si l’on place l’appareil en mode tout automatique.

Tout cela en fait un appareil très simple d’utilisation. Il est plus léger, plus compacte qu’un reflex, beaucoup plus silencieux. Il n’y a qu’à viser, faire la mise au point et déclencher, c’est aussi simple que ça, autant qu’avec un compact mais en ayant l’impression d’avoir un bon appareil entre les mains. Je comprends maintenant mieux pourquoi les photographes de street photography préfèrent souvent les appareils télémétriques.

J’ai donc, vous l’aurez compris, beaucoup aimé l’utiliser. L’objectif 40mm est assez polyvalent. Je l’ai testé avec une pellicule Lomography 100, toujours en automatique et souvent avec une faible lumière (comme les photos prises à la Galerie d’anatomie comparée de Paris). J’ai encore plein de choses à tester avec mais pour un premier test je suis contente, et surprise de voir qu’à la fois je m’en sors bien avec le système de mise au point télémétrique, et que d’autre part l’appareil gère aussi bien la lumière.