La casa des glitter monsters

Voici une petite série d’expérimentations faites avec l’appareil La Sardina de Lomography à la case des glitter (comprendre, chez Dylan et Marlène). Après avoir fait pas mal de doubles expositions, je commence les expositions longues. On a mis l’appareil sur un trépied, en mode Bulb, on a demandé à tout le monde de se déplacer dans la pièce et c’était parti, le but étant pour moi de voir quel peut être le rendu des mouvements selon les temps d’exposition (60, 30, 15 puis 5 secondes sur les photos suivantes). Le film utilisé est un Fuji Superia 200.

Au final, je crois que je vais recommencé en extérieur avec une meilleure lumière et dans un lieu peut être plus neutre qui accroche moins le regard. Là ça n’a pas forcément rendu grand chose (mais il y a quand même plein de petits éléments fantomatiques ça et là qui attirent l’oeil et qui me plaisent) mais je pense que ça peut être une bonne idée à exploiter. Et une double expo :

Kikou bonne journée !

Lomo LC-A

Un nouvel appareil argentique à tester, qu’on m’a prêté. Ce n’est pas de la bonne qualité mais c’est tout de même un appareil de légende puisqu’il est à l’origine de la création de la marque Lomography. Selon le livre Lomo Life: The Future Is Analog,le Lomo LC-A (LOMO Kompakt-Automat) est un appareil créé dans le début des années 80 en URSS. Résistant et bon marché c’est le premier appareil compact destiné au peuple soviétique. Cet appareil est produit en masse dès 1984 où 1100 appareils sont fabriqués chaque mois (et même jusqu’à 15 000 appareils par mois en 1988) et obtient un certain succès dans les pays communistes comme la Pologne ou Cuba.

En 1991 des étudiants viennois partent en vacances en Tchécoslovaquie où ils découvrent le Lomo LC-A dans une boutique. Ils le testent et aiment le résultat, différent des photos qu’ils ont l’habitude de faire. Ils en ont par la suite acheté beaucoup d’autres lors de leurs voyages, ont créé les ten golden rules of Lomography et voilà comment est née la Lomographic Society International à Viennes en 1992.

En 1994 les lomographes vont à St Petersburg pour négocier la continuité de la production de cet appareil. En 2005 la production s’arrête définitivement. Les lomographes négocient alors une nouvelle production en Chine pour leur tout premier appareil, le Lomo LC-A+, totalement inspiré du Lomo LC-A mais avec de nouvelles fonctionnalités.

Au niveau des caractéristiques, le Lomo LC-A utilise des films 135mm, a un objectif Minitar 1 32mm f/2.8 et un mode automatique.
Pour le moment j’ai beaucoup de mal à l’utiliser, puisque je ne lâche plus le nouveau Canon, mais je vous ferai un compte rendu quand la première pellicule sera terminée et développée. Je m’attends à un résultat assez similaire à celui du La Sardina.