Photos prises avec un Canon AE-1 Program
Films : Fuji Superia 200 / Lomography 400
La Sardina
Canon AE-1 Program
Deux rouleaux terminés avec le nouveau Canon, plein de souvenirs de Noël, il est donc temps de faire un post sur mes premières impressions.
J’aime beaucoup cet appareil, que ce soit par son esthétisme, la valeur symbolique du présent, son fonctionnement et le rendu des images. De plus j’ai déjà l’habitude d’utiliser un objectif 50mm f/1.8 en numérique. Le gros problème pour moi par contre, quant à l’utilisation de l’appareil, vient de la mise au point manuelle. Je suis myope, mes lunettes glissent sur mon nez, ce qui fait que je ne vois pas toujours le point de netteté exactement là où il devrait être. J’ai raté de peu quelques photos avec ça. Et puis comme de juste, les photos de paysages avec cet objectif ne sont pas terribles. Le retardateur fonctionne très bien.
J’ai utilisé une pellicule Lomography 400 puis une Fujifilm Superia 200. La première donne des couleurs plus accentuées (six premières photos), notamment dans les tons froids. C’est un effet que j’aime beaucoup sur les photos prises avec le La Sardina, mais là j’aime un peu moins. Par exemple certaines photos ont été faite avec une lampe dont l’ampoule tirait un peu sur le jaune et les photos sont ressorties très vertes (exemple de la sixième photo avec Sirius). Je trouve la photo de l’oiseau un peu trop bleue également.
La Fujifilm donne des teintes un peu plus fanées, que je préfère (six dernières photos). A noter que j’ai cassé ce rouleau et légèrement surexposée la fin, ce qui a donné notamment cet effet effrayant sur la troisième photo en-dessous du texte, avec Sirius, que j’aime beaucoup.
Malheureusement entre temps j’ai glissé une pellicule Lomography 800 dedans, mais j’ai hâte de retravailler avec des Fujifilm (hmm des Fuji Superia périmées qui m’attendent dans le frigo !). Et puis vu le nombre de pellicules que j’ai mangé ces derniers mois, j’ai acheté un petit scanner à négatif Vistaquest (merci les soldes). La qualité n’est pas forcément optimale, mais ça me convient, c’est beaucoup plus rentable, et j’éprouve une grande satisfaction à pouvoir maîtriser encore un peu plus le processus.