Sacha Kimmes on instant film

J’ai testé la seconde génération de films instantanés monochromes de Impossible Project : les Impossible 600 B&W 2.0 Black Frame
. J’avais déjà fait une review sur la première génération, dont j’avais trouvé le résultat très insatisfaisant (à lire ici). Ces nouveaux films sont bien meilleurs, avec un vrai noir et blanc et un très beau contraste ; ça me réconcilie vraiment avec les photos instantanées en noir et blanc. En plus ils peuvent maintenant se développer à la lumière en moins de cinq minutes. Les photos ont été prises avec un Polaroid Impulse AF.

Voici quelques photos de mon dernier voyage à Paris, avec un portrait de Britney Fierce, et des photos outtakes du shooting pour la dernière collection de lingerie de la marque Sacha Kimmes (dont je vous reparlerai rapidement). Les modèles sont Sabrina Sako, Métaux Lourds et Sacha elle-même. Le make-up a été fait par Lily Hook et Métaux Lourds, et les photos ont été prises chez la décoratrice Dalai Mama.

Multishot 104

Aujourd’hui je vais vous faire une petite review de cet appareil instantané, le Multishot 104. Tout d’abord, un gros merci à Laurent qui me l’a envoyé.

Il y a quelques mois, je vous parlais du Polaroid Miniportrait. Et bien l’appareil est un peu différent mais c’est le même principe : il s’utilise avec des films Fujifilm de type Filmpack (FP-100C, FP-100C Silk ou FP-3000B) et permettait de faire quatre photos d’identité à la fois.

Il a été produit par la marque Shackman (et non Polaroid) en 1977 aux Pays-Bas, mais possède tout de même un dos de la marque Polaroid, pour y placer le papier photo. Apparemment il s’agit d’une marque anglaise (D. Shackman & Sons, et aujourd’hui Shackman Instruments Ltd.) qui produisait entre autre des appareils photos pour des utilisations particulières.

Au niveau technique, il possède quatre lentilles en verre et il est possible de déclencher autant de fois que l’on veut sur la même photo : en jouant avec des caches-objectifs (qu’il faut fabriquer) on peut donc obtenir entre une et quatre photos différentes, avec des superpositions ou non. Initialement il présente une sorte de roulette sur le devant pour cacher trois objectifs sur quatre, mais elle est absente sur le mien. Il ne possède pas non plus de bouton pour déclencher, seulement une prise pour déclencheur souple et il faut se tenir à 1m20 de l’appareil pour être dans la zone de netteté. On peut choisir l’ouverture entre f/11, f/16, f/22, f/32 et f/64 et l’appareil est pourvu d’une griffe pour flash et d’un orifice pour trépied. Dans la forme il ressemble beaucoup aux Polaroid des années 70 dans les gammes filmpack 80 et 100, comme le Polaroid Colorpack 88 par exemple).

Comme le Polaroid Miniportrait, je pense que le Multishot 104 permet une grande créativité, mais aussi qu’il faut soit être en extérieur avec du soleil, soit avoir un flash pour obtenir des clichés correctement exposés. L’inconvénient est qu’il n’est pas possible de régler la vitesse comme sur le Polaroid (et que je ne connais pas celle qui est fixe), mais l’avantage est qu’il est beaucoup moins lourd. J’ai hâte de le tester.

Polaroid 500


Canon AE-1 Program + film Lomography 800

Aujourd’hui, quelques mots sur le Polaroid 500, trouvé en brocante il y a un peu moins de dix ans, accompagné de sa boite d’origine et d’une flashbar avec dix ampoules.

Il a été fabriqué en 1977 au Royaume-Uni par Polaroid et fait parti de la gamme SX-70. C’est une édition spéciale promotionnelle pour la marque Schwan-STABILO, car il y a son logo sur le côté gauche de l’appareil. Son objectif est une lentille en plastique 103mm f/14.6 et il fait la mise au point entre 0.90 mètre et l’infini. Il s’utilise avec des films de sensibilité 150 ISO et on peut jouer sur la vitesse avec une petite molette plus clair/plus foncé. Il a un bon look des 70’s et c’est vraiment du bas de gamme.

Je n’ai pas encore eu l’occasion de l’utiliser, mais ça ne saurait tarder au cours de l’année, avec des films Impossible Project SX-70.