Catégorie : Polaroïd

Aujourd’hui quelques mots sur le Kodak EK160, connu également sous le nom de Kodak Colorburst 50 aux USA et produit de 1979 à 1982. Il existe un second modèle différent de celui que je vous montre, avec une typologie différente, et une plaque écrite Subito en bas à gauche. Il était fabriqué aux USA et le Colorburst y était vendu à l’origine 45 USD.

Au niveau des caractéristiques il fonctionnait avec des films instantanés Kodak PR-10 et une pile size J de 6 volts. L’objectif est un 100mm f/12.8 et la vitesse d’obturation va de 1/300s à 2s, que l’on peut modifier avec le bouton lighten/darken. Il a été suivi par le Kodak EK160-EF, qui possédait un flash électronique intégré.

Kodak a produit les films instantanés de Polaroid de 1963 à 1969, date après laquelle Polaroid a été capable de produire ses films. Après cela, Kodak a décidé de produire sa propre ligne d’appareils et de films instantanés, qui est sortie en 1976. Pour des raisons de brevets, Polaroid a intenté un procès contre Kodak cette même année. Kodak n’aura au final pas percé très longtemps dans le monde de la photo instantanée puisque Polaroid a gagné le procès en 1986. Durant ces dix ans, Kodak aura produit 17 appareils fonctionnant avec les films Kodak Instant PR-10, PR-144 (ISO 150), et 9 avec les films Kodamatic Instant 144-10 (ISO 300).

Cela fait donc presque trente ans que les films instantanés pour ce Kodak EK160 ne sont plus produits, et au delà de cinq/dix ans de péremption, ce type de film ne donne plus grand résultat.

Mais, j’ai lu récemment des articles de bricoleurs qui utilisent d’autres films dans ces appareils. Polawalk, Moominsean et Le Fouretout Photo utilisent par exemple du Fujifilm FI-800GT (même format mais ISO différente, et malheureusement plus produit actuellement), produit pour le marché asiatique pour les Fuji Instant Cameras qui ont précédé les Fuji Instax. D’autres utilisent des films Impossible de type Spectra ou autre dans des cartouches de Kodak vides.

Voilà, je trouve que ces appareils Kodak sont un petit pan d’histoire de la photographie instantanée, je suis contente d’en avoir un qui traine dans ma collection et j’espère pouvoir bientôt faire des expérimentations pour le tester !

Aujourd’hui je vais vous parler rapidement d’un autre de mes polaroids, le Polaroid Impulse AF, qui est à présent le Polaroid que j’utilise pour les films 600, depuis que mon Polaroid P est mort.

Au niveau des caractéristiques, on reste dans du bien basique avec cet appareil produit en 1988 (ha, on voit bien le look des années 80 :D) au Royaume-Uni. Il a (un peu comme beaucoup de Polaroid 600), un objectif en plastique 113mm f/9, avec une vitesse d’obturation allant de 1/200s à 1/4s. Il fait la mise au point entre 60 cm et l’infini, et est pour cela doté d’un système auto-focus avec sonar. Le flash est intégré et bien sur il fonctionne avec des films polaroid 600 et Impossible 600. Il a donc deux plus par rapport à beaucoup d’appareils 600, l’auto-focus bien sur, mais aussi un retardateur de 12 secondes.

En décembre j’ai pu récupérer une cartouche de film 600 de chez Polaroid périmée depuis 2004 (un gros merci à Valentine). L’appareil semble très bien fonctionner (oui je l’ai depuis dix ans et je ne l’ai testé pour la première fois que cette année) mais la chimie des films était trop vieille : du produit avait commencé à couler de certaines photos et les parties métalliques de la cartouche ont rouillées au fil du temps.

Peu importe, je n’ai rien contre l’expérimental et j’espère pouvoir le tester proprement bientôt avec du film Impossible 600. Et vous, des polaroids que vous auriez envie de tester en ce moment ?

Canon 7D
Canon AE-1 Program + film Kodak ColorPlus 200

Aujourd’hui je vais vous parler rapidement d’un de mes polaroids, le Polasonic Autofocus 5000. Je l’avais trouvé en brocante il y a un peu moins de dix ans, accompagné de sa mallette, son mode d’emploi et un flash, le Polatronic 5.

Il a été fabriqué au Japon en 1979 par Polaroid et fait parti de la gamme SX-70. Son objectif est un 116mm f/9.4 constitué de trois éléments en plastique, et il fait la mise au point entre 0.90 mètre et l’infini et choisi la distance grâce à son sonar (la pastille jaune sur la droite de l’appareil). On peut jouer sur la vitesse avec une petite molette plus clair/plus foncé. Comparer aux Polaroids de la gamme 600 des années 80/90, je trouve qu’il a vraiment un chouette design. Il n’est bien sur pas aussi beau et pas aussi performant que les SX-70 à soufflet (qui sont plus manuels et ont une optique en verre), mais c’est une bonne alternative puisqu’on peut en trouver pour quelques euros en brocante et le système d’autofocus me semble déjà bien performant sur ce modèle.

Je n’ai pas encore eu l’occasion de l’utiliser, mais ça ne saurait tarder au cours de l’année, avec des films Impossible Project SX-70, et je vous invite en attendant à regarder sur Flickr de quoi il est capable.