Nouveaux polaroids

Aujourd’hui je vais vous présenter deux appareils instantanés, qui viennent tout droit de chez Poulette Magique (la plus grande collectionneuse d’appareils Polaroid que je connaisse !).

Le premier est le Polaroid Zip (enfin, plutôt une de ses multiples éditions), de type Pack 80, produit entre 1974 et 1977 au Royaume-Uni. Il a été conçu pour être utilisé avec du filmpack 87 (noir et blanc). Il fait partie des très nombreux Polaroid bas de gamme, tout est cheap, du boîtier à l’optique en plastique. On peut seulement modifier vaguement l’exposition (plus sombre ou plus clair). Au niveau des caractéristiques, rien de bien original pour un polaroid de ce type : une sensibilité de 3000 ISO, une ouverture allant de f/17.5 à f/90, une vitesse unique à 1/200s. Il fonctionne avec deux piles LR6 et possède une griffe pour bulbes AG-1.

Normalement l’exposition est correcte lorsqu’en tournant le bouton du déclencheur apparaît le mot Yes dans le viseur, mais sur celui-ci il y a seulement un rectangle qui passe du noir au rouge. C’est également une édition spéciale qui a servi de produit marketing pour la marque Toblerone avec son inscription Chocolat Tobler sur le viseur.

Je compte le modifier pour qu’il puisse être utilisé avec les films Fujifilm FP 3000 B
(voir le tutoriel ici).

Poulette m’a également prêté un Instax 100. Depuis la mort de mon Instax 200, je n’avais plus d’appareils pour finir les films Fujifilm Instax Wide qui trainent au frigo. Je suis contente de pouvoir de nouveau utiliser ce format d’instantané qui me plait beaucoup.

Au niveau des caractéristiques, mis à part qu’il s’agisse d’un appareil un peu plus ancien avec un look plus carré, il est exactement comme l’Instax 200 (et l’Instax 210
d’ailleurs). Fabriqué en Chine entre 1998 et 2000 il est pourvu d’un objectif Fujinon 95mm qui permet une mise au point entre 0.9m et 3m ou 3m et l’infini, avec une ouverture fixe à f/14 et une sensibilité de 800 ISO. La vitesse va de 1/200s à 1/64s (on peut la modifier avec un bouton “plus clair/plus foncé”) et le flash se déclenche automatiquement lorsque l’appareil détecte qu’il n’y a pas assez de lumière. Enfin, il fonctionne avec quatre piles LR6, il en est assez gourmand et est plutôt lourd et encombrant.

Je préfère largement ce modèle au 200, car même si le look est plus vieillot, le plastique semble vraiment plus solide, et un peu plus compact avec ses formes carrées. Je préfère également les boutons de réglage sur l’arrière.

Le premier test sur Poulette :

L’appareil fonctionne très bien et les films Fujifilm Instax Wide sont toujours aussi bons, avec de belles couleurs.

On en a également profité pour testé un de ses Polaroid I-zone, avec une cartouche qu’elle avait, périmée depuis 2002. Mauvaise surprise, le produit avait séché à l’intérieur et rien n’a développé. J’ai lu de différentes sources que les films I-zone ont été les plus mauvais en termes de qualité et qu’il est maintenant quasiment impossible d’en trouver encore utilisables … je suis bien tentée de le croire.

Polaroid 636 autofocus

Après la mort récente de mon Polaroid P, j’ai emprunté le Polaroid 636 autofocus de la copine Lised pour finir mon dernier pack d’Impossible 600 édition Hibiscus.

Cet appareil a été produit en 1995 au Royaume-Uni et fait parti de la longue série de Polaroid dans la gamme 600 créés durant cette décennie, avec de nombreux designs, destinés à attirer de jeunes consommateurs. Il fonctionne donc avec des films Polaroid 600 mais également les Impossible 600 ou PX. Au niveau des caractéristiques il est à peine différent du Polaroid P avec une lentille en plastique de 116mm, une ouverture fixe à f/12, une sensibilité de 640 ISO, un flash intégré automatique et une vitesse d’obturation allant de 1/200s à 1/4s.

Par contre la différence est au niveau de la mise au point, automatique chez le 636, avec une distance entre 0.6m et l’infini. La vitesse d’obturation varie également de façon manuelle avec le bouton de réglage plus sombre/plus clair. Au niveau du design celui-ci est également plus pratique : plus compact, plus léger et sa cordelette est bien utile.

Peut-être ai je loupé une étape ou une information importante mais les tests ont plus tenu du massacre qu’autre chose. L’autofocus ne semble pas fonctionner puisque aucun de mes portraits n’est net (et pourtant la distance au sujet variait entre 1 et 2 mètre, donc à bonne distance pour la mise au point). La seule bonne photo que j’ai eu est un paysage, donc j’en déduis que la mise au point est peut-être bloquée sur l’infini ?

Je suis hyper déçue, sachant que même avec le P où je dois mesurer la distance au sujet avec un mètre couturier ou le faire au pif, j’obtiens vraiment de meilleurs résultats (à voir ici). N’hésitez pas, si vous avez une idée du problème ou si vous avez déjà utilisé cet appareil, à m’en faire part.


(Merci Nicolas d’avoir fait le cobaye)

Au sujet des films en eux-mêmes, l’édition Hibiscus des films instantanés Impossible 600 donc, j’aime toujours leurs éditions avec les bordures colorées. Par contre j’ai l’impression que la chimie n’est pas la même que pour les autres éditions 600 car les couleurs sont ici systématiquement oranges/vertes et délavées. Ça fait très vintage. Vous pouvez trouver un comparatif des différents films que j’ai pu tester dans la review photo instantanée.

J’expérimente aussi :

D’ailleurs, en parlant d’éditions spéciales de chez Impossible, de nouvelles me font de l’œil. Je pense notamment aux 600 Cyan & Magenta Monochrome et au BW 600 Round Frame. Quelques exemples très chouettes glanés sur Flickr :


J Caldwell


Marcin Michalak


Miquel Angel / Brandon C. Long

Alors, envie de tester ?
Et puis on est en plein dans la Polaroid Week d’automne 2014. C’est un gros projet lancé sur Flickr en 2006. Deux fois par an, pendant cinq jours le groupe est ouvert à tous pour partager ses clichés instantanés et célébrer ce support créatif.