Polaroid SX-70


(Canon AE-1 Program + film Kodak Ultra Max 400 expired)

J’ai pu tester pour la première fois un Polaroid SX-70, le modèle à soufflet, grâce à Poulette Magique. Loin des gros Polaroids carrés en plastique, ce modèle fonctionne comme un reflex : grâce à un système de miroirs, ce que l’on voit dans le viseur correspond à ce que l’objectif prendra en photo. En plus, la mise au point est manuelle, entre 30 cm et l’infini et l’optique donne de beaux bokehs.

Premier de son genre, il a été produit de 1972 à 1977. Il a un objectif en verre 116m, des ouvertures allant de f/8 à f/22 et des vitesses de 1/175s à 10s. Il fonctionne avec les films Impossible SX-70 (et d’autres qui ne sont plus produits). Il est en métal et en cuir, avec un soufflet en caoutchouc. Cela en fait un objet lourd mais pratique à transporter une fois replié.

Le résultat est juste magique, je suis très fan, ça change totalement des autres Polaroids qui mangent du papier SX-70 ou 600. Poulette Magique m’a prêté un Polaroid SX-70 Alpha, dont je vous parlerai prochainement et que j’ai hâte de tester.

Cet appareil m’a aussi permis d’essayer la nouvelle génération de films couleurs Impossible pour SX-70. Par rapport à la première génération (dont j’ai déjà parlé dans ce post pour le noir et blanc), le développement est beaucoup plus rapide (10 minutes) et les couleurs sont différentes. Cette émulsion rend particulièrement bien avec les couleurs plutôt chaudes.

J’en profite pour vous dire que si vous chercher ce film à un prix intéressant, en plus du lien Amazon que je vous ai mis, Poulette Magique est maintenant revendeuse de ces films sur son shop. Et comme c’est toujours bien de soutenir les petits shops … ;).

Banner

L’an dernier je vous parlais d’un de mes trouvailles aux puces : un Banner, clone du Diana datant des années 70. C’est probablement le plus mauvais appareil de ma collection mais je me suis tout de même forcée à y mettre une pellicule, histoire de dire que je l’aurai une fois sorti des étagères.

Au niveau de son utilisation, avec une seule vitesse inconnue, une seule ouverture inconnue, une seule zone de mise au point inconnue et sans orifice pour trépied, j’ai pris des photos au hasard en me disant que quoi que je fasse, ça risquait d’être un gros gâchis de pellicule. Je pense que l’ouverture est environ f/11 et la vitesse doit être entre 1/100s et 1/50s.

Au final, par rapport à un Diana Origina, la qualité de photo est bien en-dessous. J’ai testé différentes distances et grosse surprise, il n’y a pas de zone de mise au point (j’ai vu sur Flickr d’autres photographes qui l’ont testé, et les résultats sont les mêmes). Mais pour un appareil sans zone de netteté. Mais ça aurait pu être pire je pense, là on a tout de même des images où l’on voit un peu le sujet. Sur certaines photos j’ai l’impression d’une zone plus nette en haut, et sur d’autres, en bas. Sinon on sent bien que la qualité du plastique fait peur rien qu’à voir les bords des photos.
Je suis tout de même contente de l’avoir enfin testé et d’en avoir obtenu des images où l’on voit au moins quelque chose. Et puis pour moi le Banner fait partie d’une série assez mythique … donc si vous avez des clones de Diana dont vous souhaitez vous débarrasser, n’hésitez pas :).

Merci à Raphaela Icguane d’avoir posé devant cette chose :).

Banner + film Lomography X-Pro 200 périmé (traitement croisé)