Fisheye One Nautic


(Canon AE-1 Program + film DNP Centuria 200 périmé)

J’avais testé le Fisheye One Black il y a environ huit ans, et depuis j’avais vraiment envie d’utiliser à nouveau un appareil argentique fisheye. C’est un appareil que je trouve sympa à utiliser pour des photos de vacances. Grâce à une vente privée et à Cécile, j’ai pu en avoir un avec une importante réduction et un design qui me plaisait, le Fisheye One Nautic
(honnêtement, j’aurais préféré la version Watermelon, mais elle est introuvable).

Produits par la marque Lomography depuis 2005 les Fisheye One sont des point&shoot qui utilisent du film 35mm. Leur lentille 10mm f/8 a un angle de 170°, ce qui donne cet effet œil de poisson. Cet appareil déclenche à 1/100s et il vaut mieux l’utiliser en extérieur avec des pellicules de 200/400 ISO. Il fait 230g et est assez compact, ce qui est pratique pour le transporter, et il a aussi un flash intégré, qui fonctionne avec une pile AA LR6.

J’ai beaucoup aimé le design de cette édition, avec des motifs maritimes (poisson, rose des vents, phare, …). C’est un appareil qui est vraiment facile à utiliser, avec lequel il n’y a aucun réglage à faire. C’est également un appareil qui permet de se mettre prêt du sujet, et il est facile de faire des autoportraits à bout de bras.

Le premier test a été fait avec une Kodak Elite Chrome Extra Colour 100, périmée depuis 2002 et que j’ai fait développer en traitement croisé. Je pense qu’elle a mal supporté sa péremption et le traitement croisé, donc j’ai obtenu des images avec beaucoup de grain, mais je ne suis pas déçue des couleurs. Il me reste une pellicule de ce lot, et je pense l’utiliser avec un reflex pour voir ce qu’elle donne avec une meilleure optique.

L’angle est très différent de ce que j’utilise habituellement, et l’image est plus ou moins déformée. La ligne d’horizon suit la forme de l’objectif (elle est très courbe si elle se retrouve sur le haut ou le bas de la photo) et la déformation des sujets est plus importante lorsqu’ils sont proches de l’appareil. Basiquement, tout ce qui se retrouve devant l’appareil va être dans le champ, c’est assez perturbant (je ne m’attendais pas, par exemple, à ce que le cache-objectif qui pend sous l’appareil se retrouve dans une photo sur deux). Et comme la lentille est en plastique, avec le soleil dans l’objectif on obtient pas mal de flare. Le seul défaut que je le trouve est que le viseur est difficile à utiliser (car l’objectif le cache en partie), mais ce n’est pas très importante avec un appareil qui a un champ aussi large.

Vous pouvez voir Poulette Magique sur les photos, avec son Fisheye One Hello Kitty
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Projet Lost Films #22

J’ai trouvé au marché aux Puces 24 pellicules oubliées de la Seconde Guerre Mondiale. Heureusement, le nom du photographe était avec : Maurice Jourtau, un médecin à Toulouse. Il était aussi soldat durant la Seconde Guerre Mondiale, maquisard et a gagné une médaille militaire après la guerre.
J’ai scanné les pellicules et commencé le projet Lost Films.

Chaque dimanche, je posterai dans le blog les photos d’une pellicule. Les photographies ont été prises entre 1936 et 1945. Il y a beaucoup de photos de la guerre et des photos des vacances de Jourtau avant celle-ci.
Vous pouvez lire l’introduction du projet avec mes recherches ici.
Pellicule #01Pellicule #02Pellicule #03Pellicule #04Pellicule #05Pellicule #06Pellicule #07Pellicule #08Pellicule #09Pellicule #10Pellicule #11Pellicule #12Pellicule #13Pellicule #14Pellicule #15Pellicule #16Pellicule #17Pellicule #18Pellicule #19Pellicule #20

Pellicule #21

Pellicule : Agfa Isopan ISS 135mm
Tube : aucun
Inscription : sans indication

Les pellicules Agfa Isopan ISS ont été produites à partir de 1935. Un papier était enroulé autour du négatif, avec l’en-tête “Maurice Jourtau / Externe des hôpitaux de Toulouse“. Dessus était écrit au crayon de papier “Aggrandissement 9×12 / 21, 22 -> 6 expl. / 26, 30, 35, 36, 37, 38, 39, 40 -> 1 exempl.


Un match de basket.


Encore un cours à la faculté de médecine.


“Hôtel du Col”. On lit “PINOER” sur une pancarte en arrière-plan.


Retour à Port-la-Nouvelle ; on en voit la vigie des pilotes en arrière-plan.


Encore un des hommes que l’on voit régulièrement sur les pellicules du lot.


La chapelle St Vincent de Collioure, construite sur l’extrémité de l’anse de Collioure (Pyrénées-Orientales).


Une vue actuelle de la chapelle (Source : http://www.hubert35.net).


A droite on peut voir le clocher de l’église Notre Dame des Anges de Collioure.


(Source : Wikipédia / Florent Pécassou).


Une corrida dans les arènes de Collioure, qui ont fermé en 2012. Vous pouvez lire l’histoire de ces arènes ici.


Retour à Port-la-Nouvelle avec notre présumé Jourtau qui prend la pose.

Si vous avez d’autres informations sur ces photos à propos d’éléments que je n’aurai su analyser, que vous reconnaissez des lieux ou des personnes, n’hésitez pas à réagir dans les commentaires !
Et vous pouvez toujours retrouver le Tumblr du projet ici et vous abonner pour suivre les mises à jours hebdomadaires.
La suite dimanche prochain !

Film Swap #3 Hello i’m Wild x La Fille Renne

Voici notre troisième swap avec Hello I’m Wild ! Cette fois-ci j’ai d’abord exposé la pellicule avec mon Canon AE-1 Program (et un 50mm f/1.8) puis Caroline l’a fait avec son Canonet QL17 GIII. La pellicule était une Kodak Max Versatility 400 périmée (24 poses), et on a encore réussi à décaler les poses, ce qui nous a donné une frise de 48 photographies.

Encore une fois je suis très contente du résultat, et je suis assez émerveillée par notre capacité à prendre des sujets similaires en photos à chaque swap, parce que des chats dans des chats, et des paysages dans des paysages, ça ne s’invente pas. Et j’espère que vous aimez vous ce genre d’expérimentations, parce que d’autres vont suivre ! Voici mes préférées :

Pour suivre Hello I’m Wild :

Pour voir mes autres swaps :