Mamiya ZE

Voici un des petits derniers qui s’est retrouvé dans ma collection ces derniers moi, le Mamiya ZE (aussi appelé Mamiya ZE Quartz dans d’autres pays), trouvé sur Le Bon Coin pour quelques euros, et accompagné de son objectif Mamiya-Sekor E 50mm f/2 (et oui je m’obstine encore à avoir au moins un 50mm sur chacun de mes boitiers). Cet appareil produit au Japon à partir de 1980 est un petit peu différent des autres reflex argentiques que j’ai et je me suis rendue compte que les avis des utilisations étaient assez partagés : certains en sont très satisfaits, d’autres disent que c’est vraiment de la mauvaise qualité.

La vitesse et l’ouverture ne se règlent pas comme sur les autres appareils, et il a un programme avec priorité à l’ouverture. On peut donc choisir l’ouverture et le boitier déterminera la vitesse (entre 1/1000s & 1s). Il y a également un mode pose longue et un mode où la vitesse est bloquée sur 1/90s.

Sur l’objectif la bague permettant de régler l’ouverture n’a pas de lien avec la membrane, ce qui est assez perturbant. Toute les informations passent par des contacts de couplage électriques.

Pour le reste il a des caractéristiques assez classiques : sensibilité de 12 à 3200 ISO, griffe pour le flash, retardateur, orifice pour trépied, … Le programme a besoin de 4 piles LR44 pour fonctionner, mais l’appareil peut s’utiliser sans. Pour cela il faut le mettre sur le mode X, où la vitesse est donc réglée sur 1/90s.

Le mien n’est pas dans un très bon état cosmétique mais les piles sont mises et il semble parfaitement fonctionner. Je n’ai pas encore fait de pellicule test avec, mais ça ne saurait tarder. En attendant, c’est l’appareil qu’avait utilisé Liat Meir pour notre film swap.
A suivre donc !

PX 600 Silver Shade

Il y a plus de trois ans, les copains Yannick et Siouz m’ont donné un pack parmi les tous premiers films Impossible Project, du PX 600 Silver Shade, qui ne fonctionnait pas. Je l’ai gardé dans un coin, sans trop y faire attention (même pas dans le frigo, je sais, c’est mal) pendant quelques années. Il y a peu je suis retombée dessus et je me suis dit que le problème provenait peut-être de la batterie (une batterie est incluse dans chaque pack). J’ai donc, dans le noir, sorti chaque photo du pack pour les charger dans un pack vide avec lequel j’avais espoir que la batterie ait encore un peu de vie.

Le tout a fonctionné mais je n’ai pas pu tirer grand chose de ce pack. Les images, qui devaient à l’origine être noires et blanches, sont sépia, avec des parties assez foutraques.
C’était chouette en tout cas de pouvoir tester un pack périmé, je suis même étonnée d’avoir eu un quelconque résultat, sachant que les premiers packs de Impossible étaient assez instables. Ça aurait même pu être plus intéressant avec une bonne conservation au frais.

Ces expérimentations ont été faites avec un Polaroid P.
Si vous voulez voir ce que ces films pouvaient donner, je vous invite à suivre ce lien.