Olympus OM10

L’an passé le superbe Olympys OM10 familial de l’amie Caroline est plus ou moins tombé en panne, avec des problèmes au niveau de la cellule. Elle me l’a donc envoyé pour que je puisse le porter chez ma super réparatrice d’appareils anciens, et une fois remis à neuf, j’ai pu le tester.
Ses caractéristiques sont semblables à celles de mon Canon AE-1 Program (c’est-à-dire sensibilité de 26 à 1600 ISO, vitesse de 1/1000s à 1s, possibilité de pose longue), mais avec une grosse différence : la priorité à l’ouverture, plutôt qu’à la vitesse. L’objectif que j’avais à ma disposition est un Olympus 50mm f/1.4, qui est donc capable de capable de capter plus de lumière que ceux que j’utilise habituellement (j’utilise majoritairement des 50mm f/1.8 ou 58mm f/2 sur mes boîtiers).

Je m’attendais donc à des résultats très lumineux et très nets, mais j’ai eu la mauvaise idée de charger le boîtier avec une pellicule Kodak 800. Jusqu’ici je n’avais testé cette émulsion qu’avec des jetables périmés, donc c’était l’occasion de voir un peu ce qu’elle a dans le ventre.

Au final j’ai pu avoir des images bien nettes dans des conditions très basses de luminosité : la plupart de ces photos ont été prises en faible lumière artificielle ou en fin de journée en lumière naturelle. Mais même pour les photos prises en pleine lumière naturelle, le résultat a beaucoup de grain et est assez grossier. C’est bien normal pour une 800 ISO, mais je m’attendais à un peu mieux avec de la Kodak.

Avec de l’ISO 200 ou 400 je pense que j’aurais pu avoir de bien meilleurs résultats en ce qui concerne la mise en avant de la luminosité de cet objectif et des capacités du boîtier. Mais on peut quand même sur certains tests bien se rendre compte de la très faible profondeur de champ qu’on peut avoir avec une ouverture poussée sur 1.4.

En conclusion, je suis un peu déçue, j’aurais du mieux choisir ma pellicule pour tester ce boîtier, mais j’ai quand même de chouettes résultats et je pense que c’est un boîtier aussi bon que le Canon AE-1 ou d’autres similaires. Et puis ça prouve qu’il a été bien réparé car les expositions choisies en fonction de ce que m’indiquait la cellule sont tout à fait correctes.

Et puis j’ai profité de cette pellicule test pour tester les pastilles colorées du flash Fritz the Blitz de Lomography. J’ai mis tour à tour la blanche, la rose, la bleue et la jaune. Au final, le flash est assez puissants, les couleurs sont fun et ces résultats me font beaucoup beaucoup rire.

Medium format

Un peu moins d’un an après ma découverte de cet appareil, j’ai pu testé à nouveau le Yashica Mat-124 de mon ami Trypode. Avec seulement trois heures pour faire une pellicule, j’ai shooté ce que j’avais sous la main (merci les mecs!) mais j’ai quand même pu bien me familiariser avec le sytème de l’appareil. Il n’est pas très évident à manier mais c’est très plaisant. Le film est un Kodak Portra 160.

Et bonus (merci Trypode!) :