Swans on film

Canon AE-1 Program + film Kodak Gold 200 périmé
Caroline, en chasse aux images de cygnes. On peut noter la précense d’un cygne noir (Cygnus atratus), importé d’Australie et de Tasmanie comme oiseau d’ornement.

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Fujifilm Instax 200

J’ai trouvé cet Instax 200 au format Wide en brocante pour un prix ridicule, et même s’il n’est pas complet, j’ai sauté sur l’occasion. Il s’agit d’un des appareils instantanés de Fujifilm, et c’est le plus grand format. J’ai déjà un appareil au format mini, qui prend des clichés de la taille de cartes de visites, mais je me suis vite retrouvée limitée avec ce format. Je voulais passer au format Wide depuis deux ans, mais les offres restent onéreuses sur le net : il faut compter un minimum de 60 € pour un appareil de seconde main d’occasion, et plus de 90 € pour un neuf. N’ayant aucune envie de mettre ce prix dans un appareil photo, j’ai attendu d’en trouver un en brocante à 5 € avec sa housse bleue d’origine. Comme on peut le voir sur les photos, la bande en plastique autour de l’orifice de sortie est manquante, mais pour le reste il est tout à fait fonctionnel.

Au niveau des caractéristique, l’appareil est doté d’un objectif Fujinon 95mm f/14 avec une optique en verre en deux parties et peut faire la mise au point sur 0.9m-3m puis 3m-infini. La vitesse varie entre 1/200s et 1/64s. Un flash est intégré au boîtier et le tout nécessite quatre piles LR6 AA pour fonctionner (outch). Les films ont une image de 99x62mm et une sensibilité de 800 ISO.

L’appareil est facile d’utilisation et le seul problème que je rencontre est que le flash se déclenche automatiquement dès que l’appareil détecte une lumière insuffisante, même si je ne le souhaite pas. Le boîtier est également relativement encombrant et bruyant donc ce ne sera pas évident de l’emmener partout. Le reste est ultra simple, du chargement du film à l’utilisation des différents modes.

Quant au film en lui même, je n’ai qu’une chose à dire, Fujifilm fait de très bons films instantanés. Il y a trois ans, je découvrais leur film Instax Mini, dont le rendu était très chouette mais dont le format ne permettait pas d’avoir un bon niveau de détail. La semaine dernière je découvrais leur émulsion FP-100C pour Polaroid (review à lire ici) dont le résultat m’a totalement convaincu avec de belles couleurs naturelles. Mais là, je trouve que les couleurs sont encore plus vibrantes. Je pense que les films FP-100C qui sont pour professionnels sont meilleurs, mais d’une part très dépendant de la température et du temps qu’on juge bon pour les laisser développer, et d’autre part je l’utilise actuellement avec un appareil qui a une optique en plastique. Il faut donc vraiment avoir une bonne connaissance de la chimie de ce film et avoir un bon matériel photo. Tandis qu’avec le film Instax Wide, il n’y a rien à faire et l’image se développe correctement presque à tous les coups. Au final je suis vraiment très emballée par ces deux films dont l’utilisation est très différente et je compte bien les utiliser beaucoup. Ce sont de bonnes alternatives aux films 600 pour Polaroid que j’utilisais et qui ne sont plus produits (certes remplacés par The Impossible Project, mais je ne suis toujours pas convaincue par leurs produits).

Au niveau du format les films Wide et FP-100C font la même taille mais l’image est légèrement plus petite sur le Wide. Les mini sont deux fois plus petits et la taille des film 600 pour Polaroid se rapproche plus du format du FP-100C.

Voici mes premiers résultats pour le Wide :

Pour le moment voici les conseils que j’ai pour son utilisation : privilégier son usage en extérieur et avec une bonne lumière ; penser qu’à moins d’un mètre du sujet on n’obtiendra rien de net ; et développer les photos au chaud pour avoir des couleurs moins froides.