FilmTrackr

FilmTrackr est un nouveau outil que j’utilise depuis quelques mois et que je trouve très pratique. Il permet de garder une trace des pellicules qu’on utilise, afin de se rappeler quelle pellicule a été chargée dans quel appareil et d’avoir quelques statistiques.
Je suis plutôt du genre à ne jamais me rappeler quelle émulsion j’ai pu chargée dans quel appareil et depuis quand. Avec cet outil, plus de problème de mémoire. En commençant un film il suffit de lui créer une fiche sur son compte, en précisant les caractéristiques de l’émulsion, l’appareil et la date :

On peut après modifier la fiche pour y ajouter par exemple la date de fin du film, du développement et du scan des images. Ce qui permet de tout garder référencé (c’est là que je me rends compte que j’ai déjà grignoté 34 films depuis début 2012) :

On peut également avoir quelques statistiques, sur les appareils photos utilisés, les films, les formats, les sensibilités d’émulsions sur une période choisie ou encore de voir le nombre de film utilisé par mois. Exemple avec le nombre de films utilisés par appareil photo (Canon AE-1 Program powa <3) :

Un autre exemple avec les types de films utilisés (on voit bien la sur-utilisation des Fuji Superia 200) :

Et enfin le nombre de films utilisés par mois sur l’année 2013 :

En somme c’est un outil simple et plutôt utilise si vous avez manger plusieurs pellicules par ans avec plusieurs appareils différents. Il est disponible sur machine et sur iPhone.

Zenit & Agfa

Dans le dernier post je vous présentais le Zenit-E, et aujourd’hui il s’agit de la première pellicule que j’ai exposée avec. Je l’ai remplie un peu rapidement ces dernières semaines juste pour tester l’appareil. Et bien malgré le fait que le posemètre ne soit plus fonctionnel et que la bague de mise au point de l’objectif Helios soit difficile à tourner, je suis plutôt étonnée du résultat. On a des photos un peu claires, floues et humides dans une ambiance assez évanescente. Ça correspond bien à l’idée que je me fais du type d’images que peut offrir un vieil appareil russe. En extérieur avec une bonne lumière, il donne des photos parfaites, avec de chouettes bokeh. J’ai hâte de plus l’utiliser en extérieur et de faire plein de portraits avec. J’ai pris un film Agfa Vista Plus 200. C’est une pellicule bon marché et dont le résultat ne me satisfait pas pleinement. Les couleurs sont très fidèles mais il y a peu de contraste et sa qualité n’est pas très bonne, ce qui donne un résultat assez édulcoré. J’ai hâte d’utiliser cet appareil avec une Kodak Gold par exemple, dont le rendu se rapprochera plus je pense de ce que j’ai en tête.

Zenit-E

J’ai découvert les Zenit, ces fameux appareils soviétiques, avec le travail d’Annette Pehrsson et ça fait environ un an que j’avais envie d’en essayer un.

J’ai fini par trouver un Zenit-E à moins de dix euros sur un site d’occasion. J’hésitais entre le Zenit-B et le Zenit-E, et finalement j’ai choisi celui avec le posemètre. Produit à la fin des années 60, ce boîtier était accompagné d’un objectif Helios 44-2 58mm f/2.

Quand je l’ai reçu il était piqué et un peu sale, et surtout, tout le mécanisme était bloqué : il avait une Fuji Superia 200 (12 poses !) déchirée et coincée à l’intérieur. Après l’avoir retiré et bougé une ou deux pièces (merci Caro), il a fini par déclencher. Je l’ai nettoyé, j’ai enlevé les étiquettes collées partout sur la belle sacoche (avec le nom de la marque en cyrillique <3) et le boîtier par un précédent propriétaire, et j’avais un nouveau bébé. Et je le trouve super beau.

Malheureusement le compteur de poses ne fonctionne plus, ni le posemètre (les cellules photo-sensibles ont du se désensibiliser avec le temps). Je suis donc lâchée dans le monde du tout manuel avec cet appareil. C’est-à-dire un appareil très lourd (904 g avec l’objectif ou 1223 g avec la sacoche) et un objectif dont la bague de mise au point est difficile à tourner. Il me faut beaucoup de temps pour faire les réglages et prendre chaque photo.

J’ai quand même hâte de voir ce qu’il a dans le ventre et si je suis capable de le régler correctement. Mais je l’adore déjà.