Lomo LC-A

Un nouvel appareil argentique à tester, qu’on m’a prêté. Ce n’est pas de la bonne qualité mais c’est tout de même un appareil de légende puisqu’il est à l’origine de la création de la marque Lomography. Selon le livre Lomo Life: The Future Is Analog,le Lomo LC-A (LOMO Kompakt-Automat) est un appareil créé dans le début des années 80 en URSS. Résistant et bon marché c’est le premier appareil compact destiné au peuple soviétique. Cet appareil est produit en masse dès 1984 où 1100 appareils sont fabriqués chaque mois (et même jusqu’à 15 000 appareils par mois en 1988) et obtient un certain succès dans les pays communistes comme la Pologne ou Cuba.

En 1991 des étudiants viennois partent en vacances en Tchécoslovaquie où ils découvrent le Lomo LC-A dans une boutique. Ils le testent et aiment le résultat, différent des photos qu’ils ont l’habitude de faire. Ils en ont par la suite acheté beaucoup d’autres lors de leurs voyages, ont créé les ten golden rules of Lomography et voilà comment est née la Lomographic Society International à Viennes en 1992.

En 1994 les lomographes vont à St Petersburg pour négocier la continuité de la production de cet appareil. En 2005 la production s’arrête définitivement. Les lomographes négocient alors une nouvelle production en Chine pour leur tout premier appareil, le Lomo LC-A+, totalement inspiré du Lomo LC-A mais avec de nouvelles fonctionnalités.

Au niveau des caractéristiques, le Lomo LC-A utilise des films 135mm, a un objectif Minitar 1 32mm f/2.8 et un mode automatique.
Pour le moment j’ai beaucoup de mal à l’utiliser, puisque je ne lâche plus le nouveau Canon, mais je vous ferai un compte rendu quand la première pellicule sera terminée et développée. Je m’attends à un résultat assez similaire à celui du La Sardina.

Tyto alba


Tyto alba, chouette effraie, effraie des clochers, dame blanche. Il s’agit des différents noms que l’on donne à l’espèce de strigiformes dont appartenait ce beau spécimen. C’est un adulte, mâle, probablement mort suite à une collision avec une voiture. Je ne peux pas en dire plus mais je suis heureuse d’avoir eu la possibilité de voir un individu de cette espèce et d’avoir pu le photographier. Un drôle de sentiment m’a envahit quand je l’ai vu, touchée par la beauté de son plumage et du blanc laiteux parfait parsemé de taches noires sur son poitrail. C’est la seule fois de ma vie que j’ai pu voir une chouette effraie.
C’est l’espèce de chouette la plus largement répartie sur le globe. C’est un animal nocturne et sédentaire. Elle chasse la nuit, se nourrit principalement de rongeurs et d’insectivores mais semble avoir un comportement de chasse assez opportuniste. Voilà ce qu’on peut trouver dans une pelote de réjection de cette espèce.
Il s’agit d’une espèce totalement protégée en France suite à un déclin de sa population. Malheureusement elle est régulièrement victime de la route ou des lignes électriques et de la disparition de son environnement.
A noter que le spécimen que j’ai pu observé avait un morceau de coquille d’œuf de poule (probablement) collé dans les plumes de son poitrail. Est-ce que les chouettes peuvent aussi consommer des œufs ? Je ne le sais pas.
Je vous encourage à lire plus d’informations sur cette espèce sur le site oiseaux.com et dans cet article sur l’identification.