Bêtes ignorées





Ça fait déjà plusieurs mois que je voulais vous montrer ça :il s’agit d’un petit livre accompagnant une exposition qui a eu lieu au jardin des plantes à Paris l’année passée, bêtes ignorées. C’est un projet de Lisa Frere qui fait référence aux textes de Jorge Luis Borgés :

Aujourd’hui la technologie ne fait que renforcer l’idée que la terre est bien connue de l’homme. Par l’intermédiaire d’un bestiaire étrange j’ai l’envie de réanimer l’intérêt de l’homme pour le monde et la faune qui l’entoure. 6 animaux étranges et ignorés, basés sur des textes de Jorge Luis Borges qui fera l’objet d’une exposition plein air au Jardin des Plantes à Paris.

D’une part j’aime le travail qu’elle a réalisé sur ce bestiaire, et puis j’y ai aussi un tout petit peu participé car cinq de mes photos ont contribué à illustrer son travail (notamment les deux petits crânes qu’on peut voir sur les photos ci-dessus). Ça a été un réel plaisir pour moi de faire ça et je vous laisse aller voir tout ça plus en détail sur son site parmi d’autres projet très sympas (j’adore le concept de EMBALLEZ-VOUS) :).

Lomography La Sardina

J’utilise beaucoup le numérique et un peu les instantanés (beaucoup plus d’Instax que de Polaroids maintenant) mais j’avais envie de (re)tenter l’argentique. N’ayant pas forcément beaucoup de temps, j’avais envie d’un appareil un peu cheap, avec peu de réglages à faire et donnant des résultats un peu hasardeux (plus tard, un jour, j’en utiliserai un bon et j’obtiendrai les mêmes jolis grains que Maou :p). Quand j’ai vu le dernier appareil de Lomography (marque réputée pour ce genre de choses), le La Sardina, j’ai craqué (c’est toujours cher pour ce que c’est, mais merci les soldes).
Je ne l’ai pas encore testé mais je vais partager mes premières impressions. Comme d’habitude la marque a mis le budget sur la rapidité (et la gratuité) de l’envoi, mais aussi sur le packaging. Les boites en cartons façon barquettes de sardines sont vraiment jolies et les notices sont toujours pleines de photos et imprimées sur du papier de très bonne qualité. L’appareil était même accompagné d’un livre et d’un petit album photo accordéon. La commande était également livrée avec un poster. J’aime l’appareil, son esthétisme et son format. Le boitier donne une impression de solidité que je n’avais jusqu’à présent pas ressentie sur les autres Lomo que j’ai pu voir. C’est aussi l’impression que donne le flash Fritz the Blitz (livré avec quatre filtres colorés et un adaptateur pour les autres appareils Lomo). Il est chargé de sa pellicule (je teste les Lomo 400 ISO) et maintenant il n’y a plus qu’à, comme on dit :).





Ils sont quand même super beaux les vieux appareils dont Lomo s’est inspiré pour le La Sardina. Ici, c’est le Kandor Candid (photo du collectionneur John Kratz) :

Instax mini





J’ai quand même du mal à croire que les films pour instax soient du 800 ISO. La luminosité est notre principal ennemi (ou plutôt le manque de beaucoup de luminosité) avec ses appareils (tout comme avec les Lomography d’ailleurs). A force de faire des essais sans flash, j’ai fini par comprendre quelles étaient les limites de cet appareil : en gros, en intérieur il faut qu’il y ait pas mal de soleil, et en extérieur même légèrement nuageux ça passe, mais ça reste assez sombre. Le mieux c’est de toujours utiliser cet appareil avec du soleil (sans le flash). Sinon, je me suis acheter un argentique un peu cheap, mais je vous en reparlerai plus tard.