Turdus merula (edit)



(première photo : David Friel)

Voici le second squelette que je monte, mais aussi le premier complet et le premier d’oiseau. Il s’agit d’un merle noir (Turdus merula), oiseau très commun dans mon jardin, qui s’est tué en se cognant contre une des fenêtres de chez moi. Je l’ai laissé dehors environ un mois où la chair s’est totalement faite mangée par des dermestes. Il ne restait qu’un squelette assez propre et les plumes. J’ai enlevé ces dernières et j’ai fait trempée les différentes partie du squelette dans de l’eau oxygénée pour les blanchir et les désinfecter dans une certaine mesure. J’ai ensuite collé chaque os un par un pour remonter le squelette. Un morceau de fil de fer traverse toutes les vertèbres jusqu’au crâne pour un meilleur maintien et les anneaux sclérotiques tiennent grâce à deux petits morceaux de fil de fer. J’ai réussi à redressé sa position puis à le fixer au support grâce à de la colle forte et à une barre métallique sur laquelle il repose.
Le squelette est complet, j’ai même récupéré les anneaux sclérotique et l’os hyoïde. Par contre, le bréchet est brisé en plusieurs endroit et je n’ai pas pu récupérer les côtes sternales, ce qui fait que la cage thoracique est un peu en vrac. Le reste est également loin d’être parfait : quelques paquets de colle apparents, je ne suis pas sure d’avoir posé les scapulas exactement au bon endroit et les deux fémurs sont légèrement cracra (graisse).
Malgré ces quelques défauts, je suis plutôt contente du résultat, ça fait réviser l’anatomie et ça m’a permis de mieux comprendre l’agencement d’un squelette d’oiseau :).
Je vous laisse découvrir tout ça en images.







11 réponses sur “Turdus merula (edit)”

  1. C’est vraiment du beau travail que tu fais. Quand j’ai dit aux gens que j’avais récupéré des vertèbres et mâchoires de chat mort, tout le monde avait l’air horrifié, ils m’ont tous pris pour une cinglée… je n’avais pas l’intention de faire un travail de recomposition du squelette comme tu le fais, juste de garder tout ça pour décorer. Tout cas, chapeau 😉

  2. Le travail est propre en tout cas ! Pour les réactions, c’est pas comme si tu tuais l’animal, puisqu’il est déjà mort… Tu ne fais que lui redonner une nouvelle vie, ce qui est une noble cause en soit 🙂
    Bravo !

  3. Héhé, j’avais complètement oublié ce merle, pourtant j’ai commenté cet article l’an dernier ^^ Je suis retombée dessus en cherchant des photos de squelette de merle, histoire de voir où étaient situés les quelques os que j’ai pu récupérer sur un oiseau qui se décomposait tout seul (enfin tout seul… disons qu’il n’a pas été enterré ^^) dans l’herbe au fond du jardin. Je crois avoir tout identifié, même si je ne suis pas sûre de la justesse de mon identification. Impossible de publier l’article sur le merle tout de suite, je ne peux donc pas te demander dès maintenant une correction, car je ne peux mettre aucun lien ni télécharger de photo pour l’instant (blogger fait la tête). Enfin, de peur d’oublier, je te laisse ce commentaire de suite ici, c’est un article très à propos 😉

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *