Eptesicus serotinus

Voici une sérotine commune (Eptesicus serotinus) qu’on m’a passée plus ou moins momifiée et à moitié mangée. Je l’ai donné aux dermestes pour un nettoyage complet, mais elle a entre temps pris l’eau, et je n’ai pas pu retrouver les petits os. Il s’agit d’un adulte.

La sérotine commune fait partie de l’ordre des Chiroptera, constitué des seuls mammifères ayant pu s’adapter au vol grâce à leurs très grandes phalanges reliées entre elles et entre le reste du corps, par une fine membrane, qu’on appelle le patagium. Avec celui des Rodontia, c’est aussi l’ordre de mammifère ayant le plus grand nombre d’espèces. Ce sont aussi les seuls, avec certains mammifères marins à être capables d’écholocation : ils envoient des ultrasons puis captent leur réflexion pour localiser les éléments environnants. Avec 24 autres espèces, elle fait partie du genre Eptesicus, dont les espèces sont appelées house bats par les anglophones, puisqu’elles aiment nicher entre-autre dans les combles des maisons. Il s’agit d’une espèce totalement protégée en France, mais seulement pour les spécimens du territoire français. Celle-ci provient d’un autre pays de l’Union Européenne, où elle n’est pas protégée.

Cette espèce est insectivore, elle a donc des dents de type dilambodonte, petites et pointues. Elles donnent à son crâne un aspect très particulier, que j’aime beaucoup. Sa formule dentaire est 1-2/2-3 I 1/1 C 1-3/2-3 P 3/3 M. Sur ce spécimen, elle est : 2/3 I 1/1 C 1/1 P 3/3 M.
C’est un spécimen vraiment intéressant !

MX

Une des options que je trouve fabuleuse sur le La Sardina est la MX ou multiple exposure, bref, la possibilité d’exposer plusieurs fois le même fragment de pellicule. Vous pouvez en voir quelques exemples ici. J’ai donc voulu tester avec le Canon AE-1 Program (après avoir vu des MX très réussies chez Pinkparakeets), appareil qui n’est pas du tout fait pour, et en voilà les premiers résultats. Ma première impression est que c’est tout de même assez difficile d’en faire, surtout d’arriver à cadrer correctement les expositions multiples (on peut voir mes cadrages parfaitement ratés sur les photos 2 et 4). Et il ne faut pas oublier de faire avancer la pellicule puisque ça met le compteur out le temps de la finir, chose que j’oublie une fois sur deux, ce qui fait que je me retrouve avec des exposition triples (ce qu’on peut voir sur les photos 2 et 4). Il faut également faire attention à l’ordre d’exposition (sur la troisièmes j’ai pris en photos la feuille avec les paroles de Lana Del Rey en second et sûrement avec une mauvaise exposition, ce qui donne un résultat plutôt cracra ; si je l’avais pris en premier, ça aurait sûrement été mieux).
Voilà, je voulais juste vous montrer que ce n’était pas simple d’avoir le résultat qu’on a en tête, des fois c’est même carrément foireux, mais ça donne pas mal de surprises !
Les films utilisés sont du Lomography 800 et du Kodak Gold 200.

Kodak Gold 200

Premier essai avec une pellicule Kodak Gold 200. J’adore le grain et les couleur, qui sont très naturelles. Mais plus habituée aux 400 et 800 ISO, je l’ai un peu trop utilisée en intérieur par temps assez sombre … J’ai hâte d’en refaire plus en extérieur.
Clichés pris avec un Canon AE-1 Program.