Projet Lost Films #24

J’ai trouvé au marché aux Puces 24 pellicules oubliées de la Seconde Guerre Mondiale. Heureusement, le nom du photographe était avec : Maurice Jourtau, un médecin à Toulouse. Il était aussi soldat durant la Seconde Guerre Mondiale, maquisard et a gagné une médaille militaire après la guerre.
J’ai scanné les pellicules et commencé le projet Lost Films.

Chaque dimanche, je posterai dans le blog les photos d’une pellicule. Les photographies ont été prises entre 1936 et 1945. Il y a beaucoup de photos de la guerre et des photos des vacances de Jourtau avant celle-ci.
Vous pouvez lire l’introduction du projet avec mes recherches ici.
Pellicule #01Pellicule #02Pellicule #03Pellicule #04Pellicule #05Pellicule #06Pellicule #07Pellicule #08Pellicule #09Pellicule #10Pellicule #11Pellicule #12Pellicule #13Pellicule #14Pellicule #15Pellicule #16Pellicule #17Pellicule #18Pellicule #19Pellicule #20Pellicule #21Pellicule #22

Pellicule #23

Pellicule : Agfa Isopan FF 135mm
Tube : Agfa Isopan FF
Inscription : Marseille Paloumère Ski

Sur le tube, une étiquette collée indique “Établissement photo-hall Toulouse”, laboratoire où Jourtau a du faire développer ce négatif. Paloumère inscription sur le tube fait, je pense, référence au Pic de Paloumère, dans les Pyrénées (Haute-Garonne).


Ces photos ont peut-être pû servir comme support pour montrer sa condition dentaire ? Est-ce qu’elle porte une robe ou une blouse d’hôpital ?


Du rugby !


“Le syndicat d’initiative vous invite à visiter l’Andorre, les beautés de ses vallées et vous serez émerveillés.” La suite semble correspondre au même message mais en castillan ou catalan.


Des mouettes !


Marseille, dont on reconnait la basilique Notre-Dame de la Garde. On pouvait y aller en funiculaire à l’époque.


(Source : http://www.destinationlemonde.com/)


(Source : Marseille.fr)


La basilique vue de plus prêt.


Toutes les prochains clichés sont des vues de Marseille, depuis la basilique. Cette lumière est incroyable.


On peut voir le pont transbordeur de Marseille franchir le Vieux-Port. Ce pont construit en 1905 par l’architecte Ferdinand Arnodin était assez haut pour permettre aux bateaux de passer en-dessous, tout en offrant la possibilité de traverser le Vieux-Port dans une nacelle. Il a été détruit en août 1944 par les allemands, ce qui permet de donner un élément de datation à cette pellicule.


(Source : visite.marseille.fr)


Le clocher de la basilique.


Du saut en hauteur.

Si vous avez d’autres informations sur ces photos à propos d’éléments que je n’aurai su analyser, que vous reconnaissez des lieux ou des personnes, n’hésitez pas à réagir dans les commentaires !
Et vous pouvez toujours retrouver le Tumblr du projet ici et vous abonner pour suivre les mises à jours hebdomadaires.
La suite dimanche prochain !

Minolta Weathermatic 35 DL

En novembre je vous parlais d’une de mes trouvailles de brocante, le Minolta Weathermatic 35DL, compact argentique résistant à l’eau. Voilà ma première pellicule test. Il fonctionne très bien et pour un appareil qui a 28 ans, les joints d’étanchéité n’ont pas bougé. Je l’ai essayé dans plusieurs environnements : piscine avec eau très claire, mer avec eau vaseuse, air.

Bien sûr, sous l’eau, c’est en piscine que les photos sont les plus nettes. Le flash se déclenche automatiquement lorsque l’appareil détecte qu’il n’y a plus assez de lumière, et même en mer il ne s’est pas déclenché. Il a dû détecter assez de lumière, mais l’eau vaseuse rend les images plus difficilement lisibles.

Mes photos ne sont pas forcément très nettes, car j’ai eu tendance à être trop proche des sujets (il faut au moins se mettre à 1.20m) et les vitesses sont assez lentes (entre 1/150s et 1/40s). Je n’ai par contre pas osé utiliser la touche macro, mais la double focal est un point vraiment intéressant de cet appareil. Et pour un appareil à manipuler sous l’eau, j’ai trouvé le viseur plutôt bien conçu.

A l’air libre il donne aussi de bonnes photos (comme tout bon compact) et dans le noir, effectivement, le flash se déclenche bien automatiquement :

Je suis au final vraiment plus séduite qu’avec le Kodak sport single use utilisé il y a deux ans. Ce n’est pas un Nikonos non plus mais il est facile à utiliser et donne de bonnes images. A noter que j’ai utilisé une pellicule Kodak Ultra Max 400 périmée, et je pense qu’il ne vaut mieux pas prendre des pellicules moins sensibles pour des photos sous l’eau. L’appareil vient également de faire son baptême du feu en fleuve sur canoé, j’ai hâte de voir le résultat.

Merci à Woden, Panda, Poulette Magique et sa famille.

+