J’ai trouvé au marché aux Puces 24 pellicules oubliées de la Seconde Guerre Mondiale. Heureusement, le nom du photographe était avec : Maurice Jourtau, un médecin à Toulouse. Il était aussi soldat durant la Seconde Guerre Mondiale, maquisard et a gagné une médaille militaire après la guerre.
J’ai scanné les pellicules et commencé le projet Lost Films.
Chaque dimanche, je posterai dans le blog les photos d’une pellicule. Les photographies ont été prises entre 1936 et 1945. Il y a beaucoup de photos de la guerre et des photos des vacances de Jourtau avant celle-ci.
Vous pouvez lire l’introduction du projet avec mes recherches ici.
Pellicule #01 – Pellicule #02 – Pellicule #03 – Pellicule #04 – Pellicule #05 – Pellicule #06 – Pellicule #07 – Pellicule #08 – Pellicule #09 – Pellicule #10 – Pellicule #11 – Pellicule #12 – Pellicule #13 – Pellicule #14 – Pellicule #15 – Pellicule #16 – Pellicule #17 – Pellicule #18
Pellicule #19
Pellicule : Agfa Isopan F 135mm
Tube : aucun
Inscription : pas d’inscription
Je pense que ces photos ont été prises après la Seconde Guerre Mondiale, notamment par rapport au blockhaus allemand détruit aux alentours de Marseille que l’on voit sur certaines photographies. Marseille a été libérée des allemands en août 1944 certes (donc avant la fin de la guerre), mais à cette époque Maurice Jourtau était dans le maquis de Citou, après avoir échappé à la Milice. C’est la dernière pellicule qui arrive dans un ordre chronologique à peu près cohérent. Les suivantes n’ont pas d’indications chronologiques et je ne sais comment les situer par rapport aux autres, c’est pourquoi j’ai décidé de les publier à la fin.
Les végétations sont tellement blanches sur ces premières photos, ça me fait penser aux films noir et blanc infra-rouges.
Un planeur !
Un planeur avec le numéro “N°182” sur l’aile, je trouve qu’il ressemble aux modèles Castel.
Planeur Caudron C800, dit “épervier”, avec la cocarde tricolore. C’est un biplace français designé par Raymond Jarlaud dont deux exemplaires ont été produits en 1942, puis environ 300 à partir de 1945. Je pense qu’il s’agit d’un parachute sur l’aile gauche. La cocarde tricolore était utilisée pour les aéronefs militaires français.
Histoire plus complète du C800 ici.
Numéro “785”.
J’ai l’impression que le style vestimentaire de cette femme fait plus récent que sur les autres pellicules.
Notre présumé Jourtau à l’arrière.
Un blockhaus allemand en partie détruit. Il se trouvait aux Goudes, au Cap Croisette à Marseille.
A la chasse, avec une oie (?) dans la main gauche et du lièvre/lapin dans la droite.
Bâtiment “Casino.”
On peut voir un fusil à gauche, posé là, l’air de rien.
Une double exposition !
Si vous avez d’autres informations sur ces photos à propos d’éléments que je n’aurai su analyser, que vous reconnaissez des lieux ou des personnes, n’hésitez pas à réagir dans les commentaires !
Et vous pouvez toujours retrouver le Tumblr du projet ici et vous abonner pour suivre les mises à jours hebdomadaires.
La suite dimanche prochain !