Projet Lost Films #05

J’ai trouvé au marché aux Puces 24 pellicules oubliées de la Seconde Guerre Mondiale. Heureusement, le nom du photographe était avec : Maurice Jourtau, un médecin à Toulouse. Il était aussi soldat durant la Seconde Guerre Mondiale, maquisard et a gagné une médaille militaire après la guerre.
J’ai scanné les pellicules et commencé le projet Lost Films.

Chaque dimanche, je posterai dans le blog les photos d’une pellicule. Les photographies ont été prises entre 1936 et 1945. Il y a beaucoup de photos de la guerre et des photos des vacances de Jourtau avant celle-ci.
Vous pouvez lire l’introduction du projet avec mes recherches ici.
Pellicule #01Pellicule #02Pellicule #03

Pellicule #04

Pellicule : Kodak Panatomic 135mm
Tube : sans étiquette
Inscription : Pâcques 37


Je ne sais pas à quoi “…uch … Vic-Eaur…” fait référence mais un certain nombre de stations de ski ont un nom commençant par “Vic”.


Justement du ski … dans les Pyrénées ?


Un phonographe de voyage qui va nous suivre aussi sur plusieurs pellicules.


Au premier rang à droite l’homme porte un vêtement militaire avec le nombre 404, tout comme celui derrière lui sur son képi. Si l’on part du principe que les photos ont été prises en 1937 comme indiqué sur le tube, je pense qu’il s’agit du 404e RA DCA (Régiment d’Artillerie de Défense Contre Aéronefs). Il a été créé en 1923 à Dijon, dissout en 1929 puis reformé en 1934 à Tours. Apparemment le IVe groupe était stationné à Toulouse.


Un stade avec un vélodrome ! Le seul vélodrome à Toulouse en 1937 était celui des Amidonniers mais je n’ai aucune idée sur la ville dans laquelle cette photo a été prise en réalité.


A partir de là, des fuites de lumières ont beaucoup endommagé la pellicule.

Je n’ai pas pu analyser beaucoup de choses malheureusement sur cette pellicule. Si vous avez d’autres informations sur ces photos à propos d’éléments que je n’aurai su analyser, que vous reconnaissez des lieux ou des personnes, n’hésitez pas à réagir dans les commentaires ! La suite dimanche prochain.

Projet Lost Films #04

J’ai trouvé au marché aux Puces 24 pellicules oubliées de la Seconde Guerre Mondiale. Heureusement, le nom du photographe était avec : Maurice Jourtau, un médecin à Toulouse. Il était aussi soldat durant la Seconde Guerre Mondiale, maquisard et a gagné une médaille militaire après la guerre.
J’ai scanné les pellicules et commencé le projet Lost Films.

Chaque dimanche, je posterai dans le blog les photos d’une pellicule. Les photographies ont été prises entre 1936 et 1945. Il y a beaucoup de photos de la guerre et des photos des vacances de Jourtau avant celle-ci.
Vous pouvez lire l’introduction du projet avec mes recherches ici.
Pellicule #01Pellicule #02

Pellicule #03

Pellicule : Kodak Panatomic 135mm
Tube : Agfa Isopan ISS 135mm – FEB 1941
Inscription : Toulouse TUC 37

Sur les deux précédents posts j’ai oublié de parler des pellicules utilisées. Les deux fois (ainsi que pour cette pellicule), il s’agissait de Kodak Panatomic, des pellicules 135mm de Kodak noir et blanc de 36 poses. Je sais que la Panatomic X a été produite entre 1933 et 1987 et avait une sensibilité de 32 ISO, mais en revanche je ne sais pas s’il s’agit exactement de la même émulsion.

Les deux premières fois les pellicules étaient dans des tubes en aluminium correspondant, mais celle-ci est dans un tube Agfa Isopan ISS, marqué périmé en février 1941. L‘Agfa Isopan ISS (ISS pour Isopan Super Special) était également une émulsion 135mm en noir et blanc de 36 poses. Je n’ai malheureusement pas plus d’information sur ce film allemand.


D’après ce qui écrit sur le tube, il doit s’agir d’un match de rugby du TUC, le Toulouse Université Club, un club omnisports de la ville qui existe depuis 1929.


A quelles occasions à l’époque les hommes pouvaient être en costume avec une fleur sur la veste ? Un mariage ? Un baptême ? Une communion ? Autre ?


On retourne dans le rugby.


Une femme (infirmière ?) qui regarde des tirages sortis d’une pochette avec une publicité pour les pellicules Lumière Super Lumichrome 28.


En arrière plan on peut voir la basilique Notre-Dame la Daurade, toujours à Toulouse. Les sujets posent donc sur le Pont-Neuf, qui traverse la Garonne, presque en face de l’Hôpital La Grave, qu’on voit régulièrement sur d’autres pellicules. Il est probable qu’il s’agisse de l’hôpital où Jourtau a fini ses études de médecine.


La basilique Notre-Dame la Daurade actuellement. (Source : Kimon Berlin)


L’ancien tramway de Toulouse (1862 – 1957) ?

Si vous avez d’autres informations sur ces photos à propos d’éléments que je n’aurai su analyser, que vous reconnaissez des lieux ou des personnes, n’hésitez pas à réagir dans les commentaires !

Projet Lost Films #03

J’ai trouvé au marché aux Puces 24 pellicules oubliées de la Seconde Guerre Mondiale. Heureusement, le nom du photographe était avec : Maurice Jourtau, un médecin à Toulouse. Il était aussi soldat durant la Seconde Guerre Mondiale, maquisard et a gagné une médaille militaire après la guerre.
J’ai scanné les pellicules et commencé le projet Lost Films.

Chaque dimanche, je posterai dans le blog les photos d’une pellicule. Les photographies ont été prises entre 1936 et 1945. Il y a beaucoup de photos de la guerre et des photos des vacances de Jourtau avant celle-ci.
Vous pouvez lire l’introduction du projet avec mes recherches ici.
Pellicule #01

Pellicule #02

Pellicule : Kodak Panatomic 135mm
Tube : Kodak Panatomic 135mm
Inscription : Mer 36 (1936)


On voit nettement la plaque d’immatriculation 2495 BT sur la caravane. D’après les sites http://plaque.free.fr/ & http://immat1928.free.fr/, sur les plaques il y avait deux lettres pour un département entre 1928 et 1950. Entre ces dates, BT correspondait à l’Aude (sans grande surprise) et la plaque a été enregistrée entre mi-mars 1929 et mi-avril 1929.

On devine une publicité pour l’alcool Byrrh sur le bâtiment au fond à droite.


Du lancer de disque.


On peut lire LA RESERVE sur le bâtiment au fond à gauche.


Une sphère gonflable publicitaire Nestlé.


Ce phare là, CE PHARE, retenez le bien, on le voit plus haut et on le verra sur d’autres pellicules. Je le retrouve à chaque fois sur des photos à la plage sans mention de lieu. Comme ce sont des bâtiments assez particuliers, j’ai passé plusieurs heures à regarder des photos de TOUS les phares de France actuels (merci http://www.pharesdefrance.fr au passage), mais sans succès. Ayant tout de même l’intuition que c’était peut-être proche de lieux que l’on voit sur d’autres pellicules, donc dans l’Aude ou l’Hérault, j’ai passé beaucoup de photos au peigne fin de plages et de jetées de ces départements, et puis j’ai trouvé une certaine ressemblance avec Port-la-Nouvelle (aka Newport Beach, d’après les audois comme Poulette Magique :D), dans l’Aude. J’ai appris que la tourelle du phare de ce port avait été dynamitée en 1944 puis reconstruite et en regardant des cartes postales anciennes, j’ai su que sur nos photos il s’agissait de la première version du second phare de Port-la-Nouvelle.

Au final, la grande majorité de ces photos ont été prises à Port-la-Nouvelle. J’aurai pu vous montrer ce cliché et en parler dès le début du post, mais je préfère laisser les clichés dans l’ordre.


Le petit phare était le premier phare de Port-la-Nouvelle et le grand, la première version du phare actuel, avant sa destruction en 1944 et sa reconstruction. (Source : http://portlanouvelleencartespostales.blogs.lindependant.com)


Le phare actuel. (Source : http://chiloedream6.canalblog.com)

Et en bonus, une photo du phare prise par Near The Lighthouse, un couple de photographes russes que j’adore (dans le genre improbable !)


Les cabines sur la plage. Le bâtiment qui se détache en hauteur derrière les cabines (et que l’on voit bien sur les photos 7 et 8) est donc la vigie des pilotes de Port-la-Nouvelle. Elle est à proximité du Grand Café Restaurant de La Réserve, bâtiment que l’on voit sur la quatorzième photo.


(Source : http://portlanouvelleencartespostales.blogs.lindependant.com)


Départ pour la chasse, avec fusil sur l’épaule et cartouchière à la ceinture.

C’est tout pour ce second rouleau. Si vous avez d’autres informations sur ces photos à propos d’éléments que je n’aurai su analyser, que vous reconnaissez des lieux ou des personnes, n’hésitez pas à réagir dans les commentaires !